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S'abréger les jours

Le suicide en France au XVIIIe siècle

Dominique Godineau

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Pour des questions d’honneur, de misère, d’amour, de politique aussi, on se suicide. Au XVIIIe siècle, c'est un crime, jugé dans les tribunaux et commenté dans les salons. « L’homicide de soi-même » sera dépénalisé en 1791 par une France révolutionnaire en quête de bohneur et de justice. Rapports de police, lettres de suicidés, articles de gazettes ou journaux privés ont permis à l'auteur de nous livrer le tableau émouvant de la sensibilité et de la sociabilité des Français de l'époque.
S’homicider soi-même, se noyer le cœur, s’abréger les jours…, autant de mots pour dire le suicide en cette fin du XVIIIe siècle. Se supprimer est alors encore un crime et les morts peuvent même être jugés et punis. Mais dans cette société des Lumières qui prône le bonheur, élites et simples citoyens s’interrogent sur ce « dernier désespoir » qui jette à bas des hommes et des femmes de tout âge et de toute condition. 
Rapports de police, lettres de suicidés ou chroniques redonnent vie à ces morts qui nous parlent d’honneur, de misère, d’amour ou de politique. Et s’offre ici le tableau émouvant de la sensibilité et de la sociabilité des Français, de la fin de l’Ancien Régime à l’Empire.

Dominique Godineau est professeure d’histoire moderne à l’Université Rennes 2. Elle a consacré de nombreuses études à l’histoire des femmes et de la Révolution française et a publié Citoyennes Tricoteuses. Les femmes du peuple à Paris pendant la Révolution (1988, Perrin, 2004) et Les femmes dans la société française, XVIe - XVIIIe siècle (Armand Colin, 2003).

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