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En 1961, des manifestations pacifiques au bombardement de Bab El Oued, le destin d’une poignée d’Européens modestes pris dans la tourmente de l’indépendance de l’Algérie.
À Alger, en 1961, tout prenait le goût étrange des dernières fois. Dernières promenades sur les hauteurs de la ville, entre ciel et mer, dernières conversations animées dans la chaleur d’un appartement exigu, derniers tourments amoureux baladés entre les murs blancs des ruelles. Rien n’était décidé, rien n’était
officiel, et pourtant tout le monde le savait : tôt ou tard il faudrait partir.

Du célèbre discours de Mostaganem au blocus de Bab El Oued, une poignée d’amis vit les dernières heures de l’Algérie française. Acharnés pour certains, fatalistes pour d’autres, ils encaissent vaille que vaille les coups de l’histoire, se sachant trop petits, trop humbles pour en infléchir le cours. Et qu’il se transforme en haine, en colère ou en nostalgie, c’est le désarroi qui les soude : celui de se sentir inexorablement relégués au rang d’encombrants, d’incarner ce que l’avenir jugera bientôt dépassé.
Pierre Mari est romancier et essayiste. On lui doit notamment Kleist, un jour d’orgueil (PUF, 2003) et Les Grands Jours (Fayard, 2013).
Avis des lecteurs
Publié sur
29/03/17
L'Histoire ne retient de la réalité de n'importe quelle guerre que des statistiques funèbres, des dates commémoratives, la bâtardise de ses interprétations justificatrices et les polémiques verbeuses,...
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talcott
Publié sur
27/02/17
Tout d'abord merci beaucoup à l'opération Masse Critique qui m'a fait découvrir Pierre Mari et son livre « Les sommets du monde ».



Ce livre fut pour moi une très belle surprise, instructif, bien éc...
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Promenade
Publié sur
09/02/17
Algérie, fin des année 50. C’est la guerre. La guerre avec la France, la mère patrie. Quelques-uns continuent leur vie comme rien ne se passe, d’autres songent à quitter le pays. Chaque promenade pourrait être la dernière, l’avenir n’est pas encore décidé. On essaie de continuer, s’arranger entre OAS et FLN, entre grève générale et vie quasiment normale. Après tout, l’Algérie, c’est la France comme l’Auvergne ou l’Alsace, n’est-ce pas ?

Avec peu de connaissances sur la guerre en Algérie, il n’était pas du tout facile à suivre l’action. Le fait que celle-ci saute dans le temps n’aide pas non plus. Ce qui était le plus intéressant pour moi, c’était la manière de continuer sa vie en temps de guerre. Le protagoniste va au travail, fait la connaissance de femmes, rentre la famille et des amis – juste parfois la vie est interrompue par les actions du militaire de l’un côté ou de l’autre. Ce sont avant tout les raisonnements sur l’avenir algérien qui m’ont captivé. D’un point de vue d’aujourd’hui, c’est clair que le pays doit être indépendant, mais dans les année 50, ce n’était apparemment pas aussi évident. Créer un état fédéral où les différents groupes peuvent vivre en coexistence et l’un à côté de l’autre est seulement un concept discuté dans le roman. Mais, le lien entre eux, l’élément qui crée l’identité, c’est quoi enfin ? Pierre Mari a vraiment réussi à mettre en relief le conflit de ceux qui aimaient l’Algérie et la France en même temps et pour qui les deux pays et les deux identités n’étaient pas un contraste mais un ensemble indispensable.
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Miss.mesmerized
4/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC