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Rien n’est plus difficile que d’être libre, maître et créateur de son destin. Rien de plus écrasant que la responsabilité qui nous enchaîne aux conséquences de nos actes. Comment jouir de l’indépendance en esquivant nos devoirs ? Par deux échappatoires, l’infantilisme et la victimisation, ces maladies de l’individu contemporain.
D’un côté, l’adulte, choyé par la société de consommation, voudrait garder les privilèges de l’enfance, ne renoncer à rien tout en étant diverti en permanence. De l’autre, il pose au martyr, même s’il ne souffre que du simple malheur d’exister.
Les bien-souffrants seraient-ils les nouveaux bien-pensants ? N’est-il pas temps alors de ne plus confondre la liberté avec le caprice ? La peur et la faiblesse sont-elles le prix à payer pour notre refus de la maturité ?
Enfin, comment maintenir la démocratie si une majorité de citoyens aspire au statut de victime au risque d’étouffer la voix des vrais déshérités ?
Telles sont quelques-unes des questions que pose ce livre – prix Médicis/essai 1995 – en des pages à la fois intuitives et rigoureuses.

Du même auteur

Avis des lecteurs
Publié sur
04/01/19
Infantilisation et Victimisation



Infantilisation et Victimisation, le prisme de lecture du monde en 1995

C'est un essai de 1995, ce qui veut dire écrit entre 1993 et 1994. Maturée peut-être pendan...
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arcade_d
Publié sur
24/03/17
Essai très riche (quelques longueurs) et novateur puisqu'il date de 1995.

Depuis le XVIIIème siècle et surtout les années 1960, l'individu s'est affranchi des autorités traditionnelles : Eglise, comm...
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Vermeer
Publié sur
16/07/13
Quel talent ! Voici un essai passionnant et superbement écrit dont le fil conducteur est la tentation grandissante du coupable, dans le prolongement d'une pensée chrétienne qui érige l'opprimé en modè...
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ahasverus
Publié sur
07/08/04
Les Lumières ont encouragé l'individualisme. Mais la liberté nous expose à la responsabilité individuelle, ce qui est stressant; l'égalité favorise la compétitivité, ce qui est fatiguant; et la fraternité nous oblige à essayer de plaire à tout le monde, ce qui est un travail jamais terminé. Ainsi l'illuminisme s'est terminé avec le Romantisme et la Restauration (même si, à la longue, on est revenu au Positivisme et aux démocraties paritaires). Et, plus pertinent pour nous, le néoilluminisme libertaire des années '60-'70 s'est enlisé dans le néoromantisme actuel. Lequel est caractérisé par l'infantilisme et la victimisation. Avec des conséquences inquiétantes comme la "dictature des opprimés" (voir Alain Minc, "Epîtres à nos nouveaux maîtres"), ou la sécession des sexes (voir Elisabeth Badinter, "Fausse route"). Un classique à lire et relire.
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Anonyme
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC