Regardons la fleur pour ce qu’elle est : une petite machine vivante qui fait parade de ses attraits. Car l’énigme est à la surface, dans la vitalité et la variété des apparences, et non dans un sens symbolique caché. Les peintres ont tiré toutes sortes de leçons de la fleur, de l’exubérance de ses formes et de ses couleurs, de ses poudres et de ses sucs odorants, de ses gestes d’éclosion, de ses géométries chahutées par l’afflux de la sève ou la dissémination. Ce livre en dresse l’inventaire, depuis la Renaissance jusqu’à l’abstraction. Et son enquête se poursuit du côté des corps qui, à leur tour, paradent et se parent de fleurs pour augmenter leur prestige et leur beauté. Voyons comment dans les tableaux, ils exposent leur secret en pleine lumière, au risque d’un étrange devenir-fleur.
À propos de l’auteur :
Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de philosophie, Clélia Nau enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’université de Paris Cité. Dans son nouvel opus, La Parade des fleurs, qui fait suite à Feuillages, paru aux éditions Hazan en 2021, elle poursuit son exploration des puissances du végétal et décèle dans l’étrangeté, dans l’infinie variété des apparences du vivant, une ressource féconde pour penser autrement l’image et l’expressivité des formes artistiques.
À propos de l’auteur :
Ancienne élève de l’École normale supérieure, agrégée de philosophie, Clélia Nau enseigne l’histoire et la théorie de l’art à l’université de Paris Cité. Dans son nouvel opus, La Parade des fleurs, qui fait suite à Feuillages, paru aux éditions Hazan en 2021, elle poursuit son exploration des puissances du végétal et décèle dans l’étrangeté, dans l’infinie variété des apparences du vivant, une ressource féconde pour penser autrement l’image et l’expressivité des formes artistiques.