Vos envies de lecture commencent ici

NEWSLETTER

Eloge de la fadeur

A partir de la pensées et de l'hesthétique de la Chine

François Jullien

Acheter au format
Papier7,70 €

On croira d’abord au paradoxe : faire l’éloge de la fadeur, priser l’insipidité et non point la saveur, c’est aller à l’encontre de notre jugement le plus immédiat. Prendre plaisir à malmener le sens commun. Or, dans la culture chinoise, la fadeur est reconnue comme qualité. Plus encore : comme la qualité, celle du « centre », de la « base ». Le motif est important déjà dans la pensée de l’Antiquité, qu’il s’agisse de dresser le portrait du Sage ou d’évoquer la Voie. De là, il a fécondé la tradition esthétique des Chinois : non seulement parce que les arts qui se développent en Chine bénéficient d’une telle intuition, mais aussi parce qu’ils peuvent rendre plus sensible cette insipidité fondamentale – ils ont donc mission de la révéler : à travers le son, le poème, la peinture, la fadeur devient expérience.
F. J.

Pour percer les arcanes de la pensée chinoise, poésie, peinture, musique, les arts dans leur ensemble, mais aussi plus largement la culture et la philosophie, sont ici revisités à partir de la notion de fadeur. Ou comment, vers l’Orient, les valeurs se sont inversées, jusqu’à définir une autre économie de l’esthétique comme de la réßexion. Dans une langue claire et agréable, François Jullien brosse le tableau de cet « autre » esprit.

Du même auteur

Avis des lecteurs
Publié sur
23/04/19
Le plus abordable des ouvrages de François Julien. Une réflexion limpide sur une notion capitale dans la pensée et l'esthétique chinoises.
Lire la suite
Julian_Morrow
Publié sur
19/03/13
Fine analyse du concept culturel chinois de la fadeur comme "potentiel intact"...



Publié en 1991, cet "Éloge de la fadeur" est presque une "oeuvre de jeunesse" du célèbre sinologue François Jullien,...
Lire la suite
Charybde2
Publié sur
21/08/18
Très satisfaite, comme neuf pour un livre d'occasion!
Lire la suite
Marie M.
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC