Philippe Torreton a passé trois nuits avec le Samusocial. Trois nuits de maraude dans Paris, aux côtés des bénévoles, des infirmiers, des travailleurs sociaux et des gens qui vivent dans la rue. Les signalements, les déplacements en ambulance, les conversations : Philippe Torreton a tout enregistré, pour ne rien trahir, pour restituer au plus près ce qu’il a pris comme une claque. De ces heures transcrites, il tire un long poème en prose qui n’a rien d’emprunté ou d’artificiel. Il raconte au contraire avec une vivacité saisissante la misère, la spirale infernale, la folie parfois, ou l’exil, mais aussi l’engagement, l’espoir, l’amitié et l’impuissance de ceux qui se battent, la colère de ne pouvoir faire plus. L’inanité de la parole politique aussi.
Un texte singulier qui nous met aux prises avec la réalité de la pauvreté, celle qu’on croise tous les jours sur les trottoirs.
Interprétation humaine.
Un texte singulier qui nous met aux prises avec la réalité de la pauvreté, celle qu’on croise tous les jours sur les trottoirs.
Interprétation humaine.
