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29 avril-4 mai 1992.
Pendant six jours, l’acquittement des policiers coupables d’avoir passé à tabac Rodney King met Los Angeles à feu et à sang.
Pendant six jours, dix-sept personnes sont prises dans le chaos.
Pendant six jours, Los Angeles a montré au monde ce qui se passe quand les lois n’ont plus cours.
Le premier jour des émeutes, en plein territoire revendiqué par un gang, le massacre d’un innocent, Ernesto Vera, déclenche une succession d’événements qui vont traverser la ville.
Dans les rues de Lynwood, un quartier éloigné du foyer central des émeutes, qui attirent toutes les forces de police et les caméras de télévision, les tensions s’exacerbent. Les membres de gangs chicanos profitent de la désertion des représentants de l’ordre pour piller, vandaliser et régler leurs comptes.
Au cœur de ce théâtre de guerre urbaine se croisent sapeurs pompiers, infirmières, ambulanciers et graffeurs, autant de personnages dont la vie est bouleversée par ces journées de confusion et de chaos.
 
Six jours est un roman choral magistral, une sorte de The Wire (Sur Écoute) transposé sur la côte Ouest, un texte provocant à la croisée de Short Cuts et Boyz N the Hood.
Un récit épique fascinant, une histoire de violence, de vengeance et de loyautés.

Actualités & Événements

Avis des lecteurs
Publié sur
27/11/22
un livre dynamique, crue comme la période qu'il décrit.
plusieurs points de vue qui s'enchaînent, permettant d'avoir une vision assez complète de l'histoire, et un suspens bien mené.
J'ai vraiment app...
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Geser_UB13
Publié sur
07/10/16
Ce roman nous plonge dans le chaos qui a secoué Los Angeles pendant ces six jours de pure folie en 1992. L'auteur nous plonge dés les premières lignes dans une violence extrême, avec le meurtre d'un jeune. Par la suite, on va suivre tous les personnages qui ont croisé la route de la victime initiale et l'auteur va nous vivre les émeutes à travers les yeux et les pensées de chacun des personnages. L'auteur nous livre des personnages qui ne peuvent s'extraire de la violence. On peut regretter que l'auteur ne s'attarde pas plus sur le rôle des secours et des policiers complètement débordés, et on peut parfois se perdre un peu dans les personnages avec les surnoms et les liens. Reste une plongée opressante dans cette ville à feu et à sang et une dénonciation intelligente de ce déchainement.
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Olivier43
Publié sur
09/10/15
Pendant les six jours qui ont mis Los Angeles à feu et à sang en 1992, on suit l'histoire de plusieurs personnes, impliquées ou non dans des gangs, et dont les histoires et destins vont s'entrecroiser pour le pire...
L'auteur a dédié chaque chapitre a un nouveau personnage. Tout va commencer avec le meurtre d'un innocent, car les gangs vont profiter des pillages et des feux pour régler leurs comptes. Mais cet homicide va déclencher une vraie guerre.
Ce que j'ai trouvé très intéressant, c'est le fait de voir parfois les mêmes faits du côté adverse, ainsi que le choix de l'auteur d'utiliser la première personne. On entre ainsi dans la peau de chacun d'eux, mafieux, victimes, pompiers, agents des forces spéciales, infirmiers...
Malgré cela, j'avoue ne pas avoir eu de pitié pour qui que ce soit en-dehors de la première victime. La police est encore trop "gentille" pour moi quand on voit les dommages créés par ces gangs qui ne respectent rien ni personne.

Un récit dur mais qui montre la réalité des choses. Edifiant !
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Cocomilady
Publié sur
09/10/15
Pas facile de raconter les 6 jours qui ont enflammé Los Angeles en 1992 après l’acquittement des policiers ayant passé à tabac Rodney King. L’auteur a donc emprunté une voie plutôt originale. Il part d’un catalyseur, l’horrible exécution d’un parent d’un membre d’un gang hispanique. S’ensuit une succession d’évènements interdépendants que va relater chaque protagoniste, qu’il en soit acteur ou victime, dans une progression chronologique. Ainsi, 17 personnages, qui ont des liens directs ou indirects entre eux, vont se raconter, à leur manière, avec leur langage, jusqu’à leur propre mort parfois. C’est ultra-violent comme du Tarantino, mais sans son outrance qui confère au récit tout son réalisme. On a véritablement le sentiment de vivre ces évènements de l’intérieur, d’être en permanence aux côtés de ceux qui témoignent. C’est une grande réussite littéraire qui combine le sérieux du documentaire et une construction narrative très intéressante.
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SGDK
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC