Luigi Bellandi, professeur et traducteur, se remémore l’été 1972. Il a encore « douze ans et quatre mois », et tout le monde le surnomme alors Gigio. Comme chaque année, sa famille loue une maison dans une station balnéaire huppée de la côte toscane où il navigue avec son père, charismatique avocat. Sa voisine de plage, Astel Raimondi, s’intéresse enfin au jeune homme qu’il est en train de devenir, s’amusant à lui faire traduire, lui dont la mère est irlandaise, les chansons de rock qu’ils écoutent inlassablement sur son tourne-disque. Pour Gigio, c’est l’été des découvertes – la musique, la lecture et le plaisir de la traduction –, mais aussi celui de la naissance du désir et des inquiétudes qui l’accompagnent.
La nostalgie des premières amours pourrait être joyeuse si l’on ne pressentait pas, dès les premières pages du roman, l’avènement d’un drame familial. Celui-ci va se superposer au massacre perpétré par l’organisation terroriste Septembre noir, interrompant brutalement les Jeux olympiques de Munich que Gigio suivait avec une obsession encore enfantine. La « férocité du monde » frappera immanquablement le jeune garçon et ses proches, marquant ainsi la fin de son innocence.
Avec Septembre noir, le grand écrivain Sandro Veronesi démontre à nouveau la puissance narrative de sa plume, cette fois au service d’une tragédie au dénouement saisissant. Il signe là un roman plein de tendresse sur le pouvoir du langage et la nostalgie de la fin de l’enfance.
Traduit de l’italien par Dominique Vittoz
La nostalgie des premières amours pourrait être joyeuse si l’on ne pressentait pas, dès les premières pages du roman, l’avènement d’un drame familial. Celui-ci va se superposer au massacre perpétré par l’organisation terroriste Septembre noir, interrompant brutalement les Jeux olympiques de Munich que Gigio suivait avec une obsession encore enfantine. La « férocité du monde » frappera immanquablement le jeune garçon et ses proches, marquant ainsi la fin de son innocence.
Avec Septembre noir, le grand écrivain Sandro Veronesi démontre à nouveau la puissance narrative de sa plume, cette fois au service d’une tragédie au dénouement saisissant. Il signe là un roman plein de tendresse sur le pouvoir du langage et la nostalgie de la fin de l’enfance.
Traduit de l’italien par Dominique Vittoz