Mouvement majeur de notre histoire, le gallicanisme se présente comme une culture spécifique, à la croisée du droit, de l’ecclésiologie et de l’histoire. En développant sa propre théologie de la tradition, la culture gallicane s’est ancrée dans une longue histoire dont elle s’est nourrie à satiété. Comment les gallicans utilisent-ils cette longue mémoire dans leurs modes d’argumentation ? Quels sont les sens et les usages de ces références ? Quelle est l’effectivité des allégations et des modèles utilisés ?