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La corrida a inspiré les plus grands artistes et nombre de théoriciens. Mais nul, à ce jour, ne s’était aventuré à philosopher sur elle. C’est le défi qu’a relevé Francis Wolff. A le lire, on comprend que la corrida, parce qu’elle touche aux valeurs éthiques et qu’elle redéfinit l’essence même de l’art, est un magnifique objet de pensée.

Francis Wolff est philosophe, professeur à l’École normale supérieure. Il est l’auteur de plusieurs ouvrages, dont Notre humanité (Fayard, 2010).

Au-delà de toutes les controverses passionnées sur sa légitimité, la corrida demeure un objet de pensée non identifié. Est-ce un spectacle ? une cérémonie ? un jeu ? un sport ? un combat ? un art ? La corrida est une lutte à mort entre un homme et un taureau, mais sa morale n’est pas celle qu’on croit : car le taureau de combat est le seul animal qui doit vivre libre pour pouvoir mourir en combattant. La corrida n’est peut-être pas un art, mais elle permet de redéfinir l’essence même de l’art. Elle donne forme à une matière brute, la charge du taureau ; elle crée du beau avec son contraire, la peur de mourir ; elle exhibe un réel dont les autres arts ne font que rêver.
Cette belle méditation, qui échappe aux jargons des philosophes comme des aficionados, est aussi une introduction limpide aux enjeux de la corrida.

"C'est le livre le plus intelligent, le plus profond, le plus argumenté jamais écrit sur le sujet."
Roger-Pol Droit, Le Monde

 

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Avis des lecteurs
Publié sur
09/06/15
J'ai découvert le vrai sens de la corrida avec ce livre, facile d'accès et montrant bien la nécessité du spectacle vivant de la mort dans nos sociétés qui l'évacuent complètement
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jppierme
5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO