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NATION PIGALLE

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Publié sur
Nation Pigalle, non ce n'est pas une ligne de métro, c'est le nom d'un pays, d'une nation donc, situé aux alentours de la place Clichy, à Paris. Ville dans la ville, comme de nombreux quartiers parisi.....
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5
Publié sur
ce livre, dés qu'on le commence, on ne le lâche plus ... un quotidien qui n'en est plus un .....
2
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2
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Avis des lecteurs

 
3/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
3/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Nation Pigalle : ce n'est pas une ligne de métro, c'est un roman de mœurs au pays de Pigalle au XXIe siècle débutant. La bourgeoisie bohème envahit le 9e, plus précisément le sud de Pigalle (SoPi... South Pigalle !) nettoyé petit à petit de sa faune douteuse et de sa réputation internationale. Anne Plantagenet connaît le quartier comme sa poche, elle y installe des couples bobos dont elle rapporte des tranches de vie. Ce roman agace, d'abord il est bavard, très bavard ; ensuite il est parisien et branché, de la branche qui prétend être le centre si ce n'est du monde du moins de la modernité hexagonale. Par là-même son écriture est tendance : liberté syntaxique, liste de mots, reprise de notices, copié-collé de recettes de cuisine, sexe cru (parfois inspiré par le lieu), langage psy., recours au discours publicitaire, citation de marques (name-dropping)... Agaçant mais non dénué de charme, on y sent battre la vraie vie, en 2010 dans un quartier mode - ce pourrait être Tribeca, Soho ou Notting Hill, expression d'une société mutante à l'orée d'une époque à écrire... Oh, la trame est inchangée, avec son lot de comédies et de drames, adaptée judicieusement à "ici et maintenant".
Portrait de Anonyme
Anonyme
4/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Un récit sur un quartier très haut en couleur!!!!!
Portrait de Anonyme
Anonyme
4/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Ce livre parle d'un quartier de Paris que j'adore. Pigalle l'hiver, Pigalle dans le froid... Plus que les personnages, le véritable sujet du livre semble être cela : retranscrire une ambiance. Je commencerai par les points négatifs du roman : premièrement, cette tendance, même pour les parisiens, à croire que les gens sont froids, qu'ils vivent une vie à mille à l'heure, alors qu'en Province il semble que c'est le monde des bisounours, où tout le monde se connaît et s'appelle par son prénom. C'est un cliché, les parisiens ne sont pas plus sympathiques ni moins sympathiques que d'autres français. Il y a de la froideur, de la misère mais aussi de la gentillesse partout. Autre point négatif : la manière d'écrire de l'auteur. Anne Plantagenet semble ne pas connaître les virgules ni les points, où en tout cas les employer là où on pourrait s'en passer, pour les ôter là où ils seraient indispensables. Je crois comprendre l'effet qu'elle veut donner, celui d'un flot, des choses qui nous submergent, mais j'aurais préféré qu'elle fasse cela par le fond de son roman, ou sa forme la plus subtile : les paragraphes, les dialogues ; plutôt que la forme la plus simple, la plus grossière : la ponctuation. Cet effet est fatiguant, oblige à lire lentement au début, le temps de s'habituer, car la ponctuation, en sectionnant, apporte paradoxalement une fluidité au texte. De plus, alors qu'un écrivain doit choisir le bon mot, Anne les mets tous, aboutissant à de nombreuses énumérations. Ainsi, les personnages trient classent rangent ; mangent avalent mâchent, etc. Elle aurait aussi bien pu ajouter à la fin du roman "rayer la mention inutile". Néanmoins, s'il est très énervant au début, on s'habitue à ce style, on se laisse submerger par tous ces mots, on les avale. Alors que le manque de ponctuation m'empêche le plus souvent de lire un livre, je me suis accrochée à celui-ci, j'ai été captivée par les personnages et par l'ambiance, et j'ai même fini par apprécier le style. Chaque chapitre est consacré à un personnage : un homme qui ne vit pas sa vie mais la laisse l'emporter, l'emprisonner, une jeune femme sensuelle, une femme indépendante mais amoureuse et seule, et un personnages qu'on ne voit jamais mais qui bouleverse tous les autres : une vieille dame qui a mis le feu à son appartement pour tenter de mourir. J'ai aimé qu'on ne rencontre jamais des personnages à des moments importants, où ils "font" véritablement quelque chose, jamais au travail, à une soirée, mais toujours entre les deux, des moments où l'on est un peu perdus et où l'on baisse la garde de la représentation. On ne suit pas les personnages comme un observateur extérieur, mais on n'est pas non plus dans leur esprit. On est dans leur aura, l'écriture fait qu'on est comme dans une sorte de bulle de leur corps et de leur esprit, sans y entrer tout à fait. Les choses se replient sur eux, se renferment sur eux. L'ambiance de Pigalle, véritable sujet du roman, transparaît bien : un mélange de désordre, de passé, de pauvreté, de joie. Un quartier aux petites ruelles, aux toits de zinc, aux cafés sombres. Ce roman est aussi une critique de notre société où la grâce et la beauté s'effondrent, repoussées par le confort et l'efficacité, où les gens détournent le regard, ont peur de tout et de tous, où le froid anésthésie les coeurs.