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Minuit dans le jardin du manoir

Jean-Christophe Portes

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Papier24,90 €Numérique8,49 €
Un roman d’aventures feel good.
Denis Florin est un jeune notaire célibataire, poète et un peu lunatique. Il vit en Normandie dans un manoir avec sa grand-mère Colette – adorable mais folle. Ce qu’il préfère faire dans la vie  : reconstituer la bataille de Marignan en figurines, et qu’on le laisse tranquille.
Un jour de janvier, alors qu’il rentre chez lui, il découvre horrifié une tête décapitée sur un piquet dans le jardin du manoir. À la place des yeux et des dents, des pièces d’or. Paniqué, il se terre chez lui, et constate que sa grand-mère adorée a disparu. La presse s’empare de l’affaire et il devient le suspect numéro un. Cela fait beaucoup pour un seul homme, surtout un homme comme Denis Florin. Nadget, une journaliste télé qui jure comme un charretier, convaincue de son innocence, va alors tenter de l’aider à se sortir de ce pétrin. Sur les traces de Colette, ils découvrent qu’un trésor datant de plus de cinq cents ans pourrait bien être caché quelque part dans le manoir…
Mais serait-ce l’explication à ce meurtre odieux et à cette disparition  ? Rien n’est moins sûr.

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Avis des lecteurs
Publié sur
23/03/19
Bonjour à toutes et à tous…

Étant plutôt habitué aux polars historiques, Jean-Christophes Portes choisit ici un registre contemporain, élargissant ainsi son éventail d'écriture. Mais très vite son amour de l’histoire le rattrape. J’ai lu ”Minuit dans le jardin du manoir“ plus comme une sorte de chasse au trésor qu’un véritable polar.
Une vieille dame un peu loufoque, son petit fils, notaire. Nadget, une journaliste qui n’a pas sa langue dans la poche et c’est parti pour de nouvelles aventures dans un récit plein d’humour qui ne se prend pas trop au sérieux. Il y a du James bond, de l’Indiana Jones aussi, un personnage à l’accent à couper au couteau, un superbe manoir, des galions espagnols, une leçon de canne, des méchants qu’il aurait mieux valu éviter, une course poursuite à travers la France et L’Espagne, des chiens méchants et des chapitres en “ion” (seuls les lecteurs du roman comprendront !).

J'ai passé un bon moment en lisant ce livre avec des héros attachants et un final qui renverse toute la situation.
Bravo Jean-Christophe !

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Extrait :
« Après avoir franchi l’une des nombreuses brèches du mur, le jeune homme avait traversé un océan de ronces, puis un sous-bois touffu. Assez essoufflé, la cheville gauche méchamment griffée, et regrettant déjà sa fantaisie finalement plutôt pénible, le futur ingénieur déboucha enfin sur l’espèce de prairie bosselée qui faisait office de pelouse. Avec l’obscurité, il était un peu perdu, d’autant que les nuages avaient presque avalé la lune, mais surtout que lui-même avait englouti une quantité significative d’un apéritif anisé, auquel il était peu habitué.
Il était minuit et douze minutes exactement lorsque le jeune homme - après avoir trébuché sur l’une des innombrables mottes de taupes du prétendu gazon - se releva en ricanant sottement… avant de se retrouver nez à nez avec cette tête décapitée. »
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Jean-Paul D.
Publié sur
13/03/19
Jean-Christophe PORTES est connu pour ses polars historiques, autour de son personnage de Victor Dauterives, ici il s'est penché sur un roman à suspense, avec un meurtre ignoble dès le départ, plus contemporain, nous emmenant avec lui de la Normandie en l'Espagne pour mieux y revenir.
Ce livre part à contrecourant de tout thriller/policier qui se respecte. En règle général, vous avez une forte empathie pour un ou des personnages, ici non, ils sont très antipathiques pour certains, d’autres vous énervent à un point inimaginable, d’autres vous hérissent le poil de par leurs phrasés ou comportements. Et pour tout cela j’ai adoré ma lecture ! J’ai raffolé de ce ressenti hors cadre, j’ai aimé me confronter à ces hommes et femmes qui traversent ce roman sans éprouver la moindre pitié ou le plus petit début d’une tendresse.
Non, ici Denis, le notaire qui découvre cette tête tranchée et empalée dans son jardin, m’a surtout fait sourire et grincer des dents : est-il possible que son immense naïveté puisse l’entraîner dans cette histoire rocambolesque et tenant en haleine du début à la fin ? J’ai juste eu l’impression d’avoir affaire à un enfant qui découvre le monde et ses turpitudes, et pourtant je n’aurais décroché de ce récit sous le moindre prétexte.
La journaliste, Nadjet, qui l’accompagnera dans son périple à la recherche de sa grand-mère, a les pieds sur terre, mais son arrivisme la desservira dès le départ. Petit à petit, au contact de l’improbable Denis, elle se découvrira autre, plus encline à aider son prochain, voire même emplie d’une pitié qu’elle maîtrise assez mal.
Policier à leurs trousses, « Trivi » est un incommensurable tombeur, exécrable avec tout ce qui ne va pas dans sa perception du monde, aux idées très arrêtées. Je crois que j’ai rarement autant trouvé un représentant de l’ordre aussi désagréable. A tel point que plusieurs fois, j’ai souris tant ses remarques, faits et gestes étaient rebutant.

Oui ce livre est à la fois un road movie haletant, empreint d’un humour sous-jacent allégeant le tout. La résolution de l’affaire amènera l’auteur à nous plonger dans la vie de Hernan Cortés en 1521, imbriquant la course poursuite à un mystère à tiroir qui m’a ravi !
La plume de l’auteur se fait tout à la fois incisive, porteuse de faits historiques, d’action et entrelace les réparties entre ses personnages de façon à garder le lecteur avec le sourire aux lèvres tout le long de son récit !
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Stephanie Allanic Oswald
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
FNAC