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Paris, 1991. Une année dans la vie de Caroline, treize ans. Le temps des premiers émois et de la fin de l’enfance, dans une société en pleine évolution.
Septembre 1991. Caroline a treize ans et intègre son nouveau collège. Avec ses parents et sa sœur Charlotte, ils ont quitté la banlieue pour s’installer à Paris, dans un appartement trop grand où les liens se distendent chaque jour. 
S’il voulait se rapprocher de ce travail qui le dévore, le père est pourtant de plus en plus absent. Quand il est là, c’est vêtu de ce blouson qu’il ne quitte plus, et de cet air qui semble dire son désir de partir loin.
Autour de l’unique téléphone fixe de la maison se chuchotent les secrets d’une famille en plein chaos : le chagrin de la mère, la fuite du père et les tourments adolescents de l’héroïne, qui déroule le fil de cette année si particulière où l’enfance s’éloigne.
Caroline restitue le portrait d’une génération désenchantée, les professeurs, les premiers flirts, les cafés où l’on fume encore, les cabines téléphoniques, les vidéoclubs, la musique triste dans son walkman, les cahiers Clairefontaine, les Guignols de l’Info, le bruit des craies et c’est toute une époque qui ressurgit comme lorsqu’on plonge son nez dans ces petits pots de colle à l’odeur d’amande.
Récit d’un temps révolu autant que de l’adolescence, L’Odeur de la colle en pot peint avec légèreté et mélancolie le moment de bascule entre l’enfance et l’âge adulte, une période bouleversante et intemporelle.

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Septembre 1991, Caroline entre en quatrième, dans un nouveau collège. A cet âge, on ne veut pas être différent des autres, ni trop se noyer dans la masse, de peur de se retrouver seul. Ce n’est pas facile de trouver sa place. C’est l’âge des premiers amours, des amitiés qui comptent, celui où on décortique pendant des heures, avec sa meilleure amie, la phrase qu’a prononcée le garçon qui nous plaît, etc.


Dès les premières lignes, le ton est donné. On se retrouve dans une salle de classe, à la place de Caroline, et on remplit la fiche de renseignements que chaque professeur demandait à la rentrée. Caro est la narratrice, cependant, très vite, je me suis identifiée à elle. Combien de fois me suis-je exclamée : « Mais moi aussi, je faisais cela ou j’avais cela. » C’est toute une époque qui est remontée à la surface.


A cet âge-là, ma vie familiale était difficile. Mais je pense que comme Caroline, je me suis déconnectée de ce que je vivais chez moi. En effet, mon regard sur ces souvenirs qui sont remontés, en lisant ce roman, est teinté de nostalgie. J’ai eu la sensation d’une Madeleine de Proust littéraire. Je suis redevenue l’adolescente qui avait le cœur qui battait pour une main frôlée, qui regardait Madame est servie, qui écoutait de la musique triste dans son walkman, qui a regardé Dirty Dancing, un nombre incommensurable de fois, qui passait des heures au téléphone (ma mère a fini par mettre un code
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