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A l'est d'Eden

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zazimuth
4.48
10 Juillet 2017
Publié sur
Lu à l'université dans le cadre d'un cours de littérature comparée autour du mythe d'Abel et Caïn. Cette histoire de famille sur plusieurs générations lue à travers ce prisme est passionnante !!!...
Ajlake
4.48
06 Juillet 2017
Publié sur
Grandiose !
david19721976
4.48
15 Juin 2017
Publié sur
Le chaos terrifiant dans la tête d'un enfant, quand il voit pour la première fois les adultes tels qu'ils sont... C'est un immense roman sur la filiation et la solitude des individus, sur la contrain.....
Anthinea
5
Publié sur
Je lis ce roman depuis que j'ai 16 ans, à peu tous les 2 ou 3 ans. Je le lis en hiver ou en été selon mes humeurs et il a une saveur différente à chaque fois. Ce livre a changé ma vie, il m'a sauvé la vie ! Je suis tombée sous le charme de Samuel Hamilton, comme j'aurai aimé le connaitre ! Ainsi que Lee, quel adorable Chinois... Ce livre est une merveille. J'ai 50 ans et je ne m'en lasserai jamais. Tous les personnages sont attachants, même la monstrueuse Kate. Quelle poésie, quel romantisme ! ! J'aurai bien voulu discutter avec John Steinbeck à propos de cette...
MCOR
4
Publié sur
Après avoir lu dernièrement "Les raisins de la colère" je retrouve dans ce livre le décor de l'Amérique profonde du début du 20 ième siècle. A lire absolument...
5
Publié sur

Avis des lecteurs

 
5/5
Note moyenne obtenue sur :
Fnac Babelio Hachette.fr
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Les passages que je préfère sont ceux où il parle de la nature humaine. A la limite du texte philosophique ou psychologique.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
Un chef d'oeuvre absolu. J'avais bien sûr vu le film de Kasan. J'avais adoré. Que ne fut pas mon plaisir de découvrir que le film ne racontait que la toute fin du livre. La puissance des liens familiaux et de l'atavisme. Le questionnement du bien et du mal. Peut-on naître mauvais ? C'est ce que certains personnages semblent croire... On a rarement vu dans un roman un personnage féminin aussi fort, aussi mauvais. Immoral sans que l'on ne sache pourquoi. Et c'est ce qui fait l'incroyable modernité de ce livre qui résonnera encore longtemps en moi.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
A l'est d'Eden, c'est, dans la Bible, le lieu où Caïn alla se réfugier après avoir tué son frère Abel... La fresque magnifique et fascinante sur l'Ouest américain de Steinbeck prend pour thème cet épisode de la lutte fratricide entre Caïn et Abel, et en détaille tous les aspects sur trois générations de fermiers et d'entrepreneurs. Deux discussions fraternelles font particulièrement bien comprendre la portée de l'épisode biblique que l'on retrouve dans les rapports entre deux "couples" de frères : Charles et Adam ; Caleb et Aaron. Au travers de ces échanges, Steinbeck explore la complexité de passions humaines telles que la jalousie, la colère, la vengeance mais aussi le pardon ou le courage. Il brosse à grands traits les visages et les caractères des personnages marquants que sont Samuel, fort et généreux ; Lee, le sage ; Cathy, pleine de vice et de duplicité. Néanmoins il ne se contente pas de ces portraits simplifiés, il va au-delà et analyse aussi la complexité et les contradictions de chque caractère. Steinbeck est parvenu dans ce roman à aborder la dialectique du bien et du mal sans jamais pour autant tomber dans un manichéisme simpliste. Dans l'intrigue comme pour ses personnages, il a tracé de grandes lignes de force, établit une structure qui donne force et relief au roman, sans négliger les nuances qiu confère à cette oeuvre puissante toute sa complexité et toute sa subtilité.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
22 Décembre 2021
Publié sur
une formidable histoire relatant le bien et mal, la dualité des personnages, l'ambiguité et souffrance de l'être humain au sein d'une même famille, sous fond biblique.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
C'est un auteur classique de la littérature américaine. Il s'agit de l'histoire de la famille Trask avec le conflit fraternel entre les deux garçons Aaron et caleb. Il y a un rapport direct avec le premier fratricide biblique.
Portrait de Anonyme
Anonyme
5/5
23 Décembre 2021
Publié sur
Je voudrais faire une chronique sur un roman classique que j'affectionne particulièrement. Il est vrai que John Steinbeck est mon auteur préféré de même que son compatriote William Faulkner (lui, ce sera pour la prochaine fois). "A l'est d'eden" est en soi un titre hautement symbolique: c'est le lieu où Caïn se retire lorsque Dieu s'est détourné de lui après le meurtre d'Abel. Par ce titre, l'auteur inscrit son roman dans la lignée des maudits. Tout comme "Les raisins de la colère", Steinbeck donne ici une superbe fresque de l'aventure humaine. L'influence ici n'est plus l'Exode mais un autre passage important de la Bible: la Genèse, le meurtre d'Abel, l'introduction de l'agriculture et de la mort violente. Le roman, selon mon avis, analyse plusieurs situations humaines: le don de l'amour et son refus, la dimension théologique et philosophique de la faute, du péché et de la liberté humaine et enfin Lee et Caleb qui à mon avis sont les figures médianes de la condition humaine. Premier thème: le don de l'amour et son refus s'étendent sur deux générations et vont causer des ravages irréversibles. Il y a d'abord le drame fraternel entre Adam et Charles. La dispute des frères a pour objet, le père, Cyrus. On assiste à une situation semblable à celle rencontrée dans le théâtre racinien: A aime B qui aime C. Charles aime Cyrus qui aime Adam qui ne l'aime pas. Adam refuse ce père au sens freudien du terme. En effet, il le voit comme un vampire, un ogre épuisant successivement ses deux femmes. Adam n'est pas impressionné par cet homme et devenu homme, il renverse cette idole de son piédestal. Charles quant à lui est incapable de se soustraire du poids du père qui l'accable et qui l'aliène. Il chérit Cyrus et attend la reconnaissance de ce dernier qui ne vient pas. Le refus du don entraîne le déchaînement de la violence de Charles. Il la tourne vers l'objet aimé: Adam. La répétition de ce schéma se poursuit avec les enfants d'Adam: Aaron et Caleb. Cette fois, Aaron meurt. La mort de ce dernier selon moi est aussi due à son orgueil et à la tentation de la pureté tyrannique car il refuse d'endosser la vérité sur l'identité de sa mère. Aaron, nom biblique désignant le frère de Moïse est un prêtre. Aaron symbolise pour l'auteur toujours selon moi une inadéquation à la vie faite de compromis moraux l'acceptation de la mère comme réalité et de ce qu'elle est). Deuxième dimension: la dimension théologique et philosophique de la faute, du péché et de la liberté humaine. En provoquant la mort d'Aaron, Caleb cherche le pardon du père. Il est en quête de la Rédemption et du Salut. Seule la parole du père a le pouvoir de la relever et de l'alléger du poids de la culpabilité. L'auteur introduit cette partie au milieu de son roman. Selon moi, c'est une partie primordiale de son intrigue. Je pense que c'est une façon pour lui de proposer une réponse à ses lecteurs. Il va interpréter un mot hautement important de la Bible: Timshel. Le mot hébreux "timshel" veut dire "tu peux", laisse le choix à Caïn de commettre ou non l'acte. Dans la Bible ce mot est la réponse de Dieu à Caïn affligé par le refus de son sacrifice. Il signifie que la route est ouverte. La responsabilité incombe à l'homme. Caleb a donc le choix. Le mot de fin n'est autre que "timshel", libérant ainsi Caleb de la malédiction. L'auteur est résolument moderne dans le sens où il combat la version biblique du King James très usitée aux Etats Unis. Car cette version est implacable. Elle ne permettent pas à l'homme de s'affranchir de sa faute en faisant appel à son libre arbitre. Celui qui apaise Caleb et lui montre l'issue est Lee, figure du médiateur, du père de substitution. C'est une figure humaine conciliante, pacifique et empreinte de sagesse. Lee, à cause de son histoire, est à la croisée des chemins et des cultures. Il appréhende selon l'auteur une vision neuve du monde et non celle des Pilgrim's Fathers qui croient que le Salut passe par la Grâce qui est donnée arbitrairement aux élus. Je crois que Steinbeck, comme avant lui Hogg combat le déterminisme théologique de la condition humaine. Mais ceci n'est qu'un avis. Le nombre de 7000 mots ne me permet pas de développer amplement les choses. Ce qui peut faire penser à une réflexion lapidaire du roman. Vos questions et remarques sont les bienvenues. Bonne lecture à tous.
Portrait de Anonyme
Anonyme
4/5
22 Décembre 2021
Publié sur
le bien et le mal. Le bien parfait n'existe pas