A travers trois portraits (un vétéran du Vietnam sexagénaire, son fils drogué, paranoïaque hanté par la vie d’un trappeur américain du XIXe siècle, une jeune femme, version «Telma et Louise», convertie aux thèses anarcho-libertaires), TC Boyle dresse un portrait au vitriol de la violence américaine, inscrite dans leurs gênes. Aucune institution américaine (famille, police, les voisins) n’en sort grandie. Dommage que l’auteur ai pris autant de temps pour nouer l’intrigue. En revanche, la paranoïa du fils est bien rendue.
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