Vos envies de lecture commencent ici

NEWSLETTER
Acheter au format
Papier7,40 €
Années 1960. Dans une petite ferme isolée du Cantal, une femme et ses trois enfants tentent de survivre à un époux et un père violent.
« La cour est vide. La maison est fermée. Claire sait où est la clef, sous une ardoise, derrière l’érable, mais elle n’entrera pas dans la maison. Elle n’y entrera plus. Elle serait venue même sous la pluie, même si l’après-midi avait été battue de vent froid et mouillé comme c’est parfois le cas aux approches de la Toussaint, mais elle a de la chance ; elle pense exactement ça, qu’elle a de la chance avec la lumière d’octobre, la cour de la maison, l’érable, la balançoire, et le feulement de la Santoire qui monte jusqu’à elle dans l’air chaud et bleu. » Années 1960. Isabelle, Claire et Gilles vivent dans le pays d’en haut avec la mère et le père. La ferme est isolée.

Impeccable, rythmé, viscéral. Une poignée de mots viennent et reviennent, introduisent le battement d’un rythme, et voilà bien le miracle : ce livre qui jamais ne se détourne de ce qu’il y a, ce livre qui ne prétend qu’au réel est aussi l’œuvre d’art la plus exquise. Damien Aubel, Transfuge.

Âpre et bouleversant. Laurence Caracalla, Le Figaro magazine.
Avis des lecteurs
Publié sur
05/07/25
"Il y a des livres qui ne crient pas, mais qui marquent profondément." Les Sources est de ceux-là.
Marie-Hélène Lafon écrit avec une justesse rare, une langue simple et tendue, pour dire l'indicible ...
Lire la suite
Laproflicorne
Publié sur
27/02/25
Cette histoire, c'est une image d'une vie de femme, d'une mère de famille, dans une ferme isolée dans les montagnes. On est dans les années 1960, et la vie est simple. Enfin presque.
Car à travers les mots de cette femme, on sent qu'il y une tension, des silences qui en disent longs et des non-dits qui pèsent. Il y a déjà l'enfermement domestique, une violence sourde qu'on imagine, le poids de la présence du mari/du père qui pèse. Mais, dans cette France des années 1960, comment s'en sortir quand on est une femme, que le regard des autres est lourd, que la famille est loin.
C'est pas un roman long, mais il est percutant. Chaque mot pèse et résonne longtemps. Les émotions sont contenues, les blessures profondes. C'est beau mais c'est tragique. C'est court mais c'est intense. Une vraie belle découverte pour moi.
Lire la suite
bene.m.lire
Publié sur
16/01/25
Je ne rate aucun des livres de Marie Hélène Lafon : une économie de mots toujours justes et choisis pour dire l’essentiel, une atmosphère de terroir si bien (d)écrite que l’on a l’impression d’être nous-mêmes présents dans l’histoire. Une auteure à lire absolument dont la perfection d’écriture est unique, phrases brèves, à l’évocation puissante, que du bonheur même si les sujets sont âpres comme le lieux où ils se déroulent .
Lire la suite
Pom’
Publié sur
29/12/24
Marie Hélène Lafon est un grand écrivain
Lire la suite
Florent L.
123
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC