Sur les ruines de nos civilisations, un nouveau monde s’est bâti. L’humanité a renoncé au progrès matériel et retiré au sexe masculin ses anciens privilèges. Les royaumes sont désormais gouvernés par des femmes, autant de Reines que l’épreuve du pouvoir révèle parfois autoritaires et souvent rivales. Des nomades, des artisans, des chasseurs et des comédiens se croisent sur les vestiges des routes d’autrefois. Parmi eux, Milo et Faith, qui brûlent d’un désir réciproque mais interdit, valant au jeune homme son bannissement. Sous la surface agitée de l’épopée, Emmanuelle Pirotte installe le décor et les enjeux de la tragédie antique. Jalousies, tensions amoureuses, filiations cachées et vœux de vengeance électrisent les personnages qui se donnent à toutes les passions. Et l’on retrouve enfin la plus aberrante et la plus formidable des littératures.
Pour en finir avec les clichés sur le règne féminin : les héroïnes montrent à quel point le goût du pouvoir n’est pas genré. Aurélia Dejond, Marie Claire (Belgique).
Fable postapocalyptique, Les Reines porte très haut l’étendard du romanesque. Laëtitia Favro, Lire magazine littéraire.
Pour en finir avec les clichés sur le règne féminin : les héroïnes montrent à quel point le goût du pouvoir n’est pas genré. Aurélia Dejond, Marie Claire (Belgique).
Fable postapocalyptique, Les Reines porte très haut l’étendard du romanesque. Laëtitia Favro, Lire magazine littéraire.