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Les fureurs invisibles du coeur

John Boyne

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L’histoire bouleversante et tendre d’un jeune Irlandais qui accompagne l’évolution de son pays sur 70 ans vers plus de liberté et de tolérance.
Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui est-il ?
Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi, devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien plus encore.

Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir de rédemption de l’âme humaine.

Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides
Prix Lire en Poche de littérature traduite décerné à Sophie Aslanides.
 

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Dès que j’ai lu la 4e de couverture j’ai su que ce livre risquait de m’emporter, mais ce que je ne savais pas encore, c’est que cela irait beaucoup plus loin…

C’est l’histoire attachante et émouvante d'un garçon adopté et mal aimé. Devenu adulte il est jugé, insulté à cause de son orientation sexuelle dans une société où le joug de l'église catholique, est pleine de préjugés et de violence.
Je ne sais qu’admirer le plus. La construction du récit, avec tous ses fils conducteurs reliant les événements les uns aux autres, la caractérisation et l’originalité des personnages ; la magnifique sensibilité du récit tout entier ; le style clair et beau ; le panorama historique irlandais de l’après-guerre à aujourd’hui.
Du début à la fin du récit, c'est une lecture passionnante. Parfois choquante et tragique, parfois poignante et drôle. Le récit habilement équilibré de Boyne vous amènera des larmes aux yeux, puis éclater de rire avant que celles-ci ne sèchent sur vos joues. Il restera dans mon esprit longtemps après avoir tourné la dernière page.

Cyril Avery, enfant illégitime et gay est le héros du roman. Il raconte ses luttes intérieures et extérieures avec une fluidité qui ne fait qu'accroître, la colère et la honte qui définissent son existence. Cyril est un personnage qui sans effort, attire naturellement l'affection et l'empathie, d'abord en tant que garçon, adopté et sans amour, grandissant dans une grande maison bourgeoise où il ne trouvera jamais sa place, puis en tant qu'homme, tourmenté par sa sexualité et en proie aux pires tragédies même quand enfin il trouve le bonheur.

Le récit m’a plusieurs fois fait penser à Dickens, avec des personnages fabuleusement excentriques et une série de coïncidences étranges et d'occasions manquées qui, dans tout autre contexte, seraient jugées “Too much”. Ici, alors que Boyne travaille sa magie et nous entraîne dans son histoire, la crédibilité passe au second plan pour le plaisir de la narration.

864 pages que je n’ai pas vu passer.
Je n'ai jamais ressenti le moindre fléchissement dans mon intérêt tout au long de ma lecture et c'est avec beaucoup d'émotions et une certaine tristesse que j'ai tourné la dernière page.

Un magnifique tour de force, une superbe réussite !

« J’ai parfois l’impression que je suis pas faite du tout pour vivre au milieu des gens. Que je serais plus heureuse sur une petite île quelque part, seule avec mes livres et de quoi écrire. Je pourrais faire pousser ma nourriture et ne pas être obligée de parler à quiconque. »
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Jean-Paul D.
5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC