Vos envies de lecture commencent ici

NEWSLETTER
Acheter au format
Papier28,00 €
Publié pour la première fois en allemand en 1928, objet et enjeu de multiples lectures, Le Problème des générations est  "le texte classique" de la sociologie des générations.  Mannheim est le premier à avoir approché les générations dans leur rapport social. Toujours d'actualité, il continue d'alimenter les sciences sociales aujourd'hui. La génération, posée comme objet sociologique, va beaucoup plus loin que la simple différence d'âge et renvoie à une idéologie commune, une mentalité partagée, la conscience d'un groupe qui sont analysées et articulées méticuleusement.
La thématique du « déclassement » des nouvelles générations refait surface depuis la fin des Trente Glorieuses et s’est imposée médiatiquement avec la crise. Cette résurgence du « problème des générations » s’affirme aujourd’hui dans une double thèse : celle de l’émergence de « générations sacrifiées » ou « malchanceuses » et celle d’un « conflit de générations » larvé. 
Quel crédit accorder à la notion de génération désormais très répandue ? Pose-t-elle toujours un problème sociologique ? Le sociologue peut s’en emparer, semble-t-il, à condition d’en restreindre l’extension et d’en contrôler l’usage en s’interrogeant sur le mode de génération des générations successives, à l’échelle d’une lignée familiale, d’un champ, d’une classe sociale. 
Pour s’en faire une idée, il est nécessaire de revenir au texte théorique « fondateur » de Karl Mannheim, publié en 1928 et présenté par Gérard Mauger, qui se présente non pas comme une théorie indépassable mais comme une contribution à rectifier et prolonger.

Karl Mannheim (1893-1947), Sociologue allemand, spécialiste des questions de connaissance et de génération.

Ouvrage publié sous la direction de François de Singly


Traduit de l’allemand par Gérard Mauger et Nia Perivolaropoulou 
Préface, introduction et postface de Gérard Mauger

A découvrir aussi

Vous aimerez aussi