Cet ouvrage est le premier tableau sociologique des cités vues de l'intérieur. La principale thèse défendue est que les milieux sociaux précarisés et stigmatisés, tel celui des « jeunes de cité », sont des milieux hautement concurrentiels où le monopole étatique de la violence physique est largement inopérant. Les comportements des personnes concernées ne peuvent être compris dans ce cadre « d'oppression de proximité », et si cette oppression n'est pas reliée à l'évolution structurelle de notre société, cette dernière génère la précarité et la stigmatisation précitées.