Penser l'avenir de l'histoire est la tâche des historiens soucieux des lendemains de leur discipline, née comme telle et comme profession dans la seconde moitié du XIX° siècle. La réflexion sur les pratiques et les formes du savoir historien aussi bien que l'analyse des conditions intellectuelles, politiques, sociologiques, d'exercice du métier, sont désormais de nécessité reconnue : l'historien se doit de se vivre et de se placer en situation de passage, de pont, de lien pour tisser et retisser les espaces de la discipline, l'écriture et le réel, la recherche et l'enseignement, le savoir et la cité, le familier et le lointain, l'individu et le social, l'événement et le temps. Dans la pensée de l'avenir, horizon somme toute paradoxal pour des spécialités tournés vers l'étude du passé, résident bien des interrogations, et peut-être des solutions, sur le rôle des savoirs savants et le progrès des sociétés humaines.
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Qu'apporte l'histoire dans la réflexion sur les sociétés, la politique et la culture ? L'historien peut-il accepter que le politique légifère sur des terrains qu'il veut garder libres pour la recherche ?
S'apppuyant sur de nombreuses références et de cas concrets, Vincent Duclert défend avec brio la fonction critique de l'histoire et montre quels sont les grands chantiers que doit aujourd'hui affronter la discipline.
S'apppuyant sur de nombreuses références et de cas concrets, Vincent Duclert défend avec brio la fonction critique de l'histoire et montre quels sont les grands chantiers que doit aujourd'hui affronter la discipline.
