Vos envies de lecture commencent ici

NEWSLETTER

Je ne suis pas seul à être seul

Jean-Louis Fournier

Acheter au format
Commander selon votre format
Papier19,00 €Numérique7,99 €
Avec le ton, le style inimitable de Jean-Louis Fournier, sa douce mélancolie, un récit sur la solitude  fait de rires et de moments plus graves  : «  plus d’accordéon que de violoncelle  ».
Le premier souvenir de solitude  ? Un petit garçon coiffé en brosse qui réclame sa mère à l’accueil d’un grand magasin.
Plus tard, c’est un enfant de 10 ans qui nage seul dans la mer du nord et qui lorsqu’il se retourne découvre la plage vide  : personne ne l’a attendu. Puis c’est la première danse refusée, la première rupture, le premier deuil, mais c’est aussi tous ces moments choisis, voulus, espérés, goutés  : seul avec un livre, avec une musique, seul à regarder les autres, seul en écrivant. Jean-Louis Fournier est toujours ce petit garçon, fils unique qui rêvait d’amitiés et d’une grande famille mais qui espérait aussi s’échapper, grandir, rester seul.
Aujourd’hui dans un grand appartement, après la mort de sa femme, de ses amis, de son éditeur, ce désir des autres et ce besoin de solitude sont restés les mêmes et il passe de l’un à l’autre. Avec un mélange de douceur, de tristesse et d’espièglerie, il regarde les fenêtres toujours fermées de ses voisins (des gens seuls comme lui  ?), il observe ce monde où les hommes sont ultra connectés et semblent n’avoir jamais été aussi seuls, il attend la visite d’une jeune femme qui l’emmène au musée, qui le distrait, lui apporte sa jeunesse  : mais des deux qui est le plus seul  ?
Un livre tendre, délicat, mélancolique parfois qui ressemble à une aquarelle de Turner et à un dessin de Sempé.

«  Une plume alerte et incisive  » Marie France
 
«  Un livre tendre, cocasse, drôle comme un dessin de Sempé.  » Marie France
 
«  Jean-Louis Fournier se soigne par l’humour, les traits d’esprit, la provocation hilarante  » La Croix 
 

Du même auteur

Vous aimerez aussi

Avis des lecteurs
Publié sur
02/03/20
sans avis pour le moment mais dès que possible je vais me lancer dans cette lecture. Je ne suis jamais déçue de mes achats
Lire la suite
JOELLE L.
Publié sur
02/01/20
Je l'ai offert donc je n'ai pas d'avis
Lire la suite
EVELYNE V.
Publié sur
15/12/19
J'ai acheté ce livre car je pensais qu'il était drôle bien que le sujet ne le soit pas. C'est en partie vrai, mais moins que je pensais. Bien écrit et plaisant à lire.
Lire la suite
nathalie j.
Publié sur
21/11/19
« Les Anglais ont deux mots pour parler de la solitude : Loneliness « seul, sans l’avoir choisi » et Solitude « seul, quand on a choisi de l’être ». Pour désigner la pire et la meilleure des choses, le Français n’a qu’un mot, pas besoin de deux, on lit sur son visage . Il n’a pas le flegme britannique.»

Jean-Louis Fournier partage ses pensées sur la solitude. Il reproche à ceux qui le laissent seul de ne pas être plus attentif à lui, mais il semble, en même temps, chérir ce temps passé avec lui-même. Plus que le fait d’être isolé, c’est d’être oublié qui lui fait peur.

Le texte est épuré, il n’y a pas un mot de trop et il n’en manque pas, chaque caractère a son importance, jusqu’aux points de suspension. Toutes les phrases expriment un sentiment ou provoquent une réaction parfois tendre, parfois agacée ou encore émue. C’est cruel de vérité sur notre monde individualiste, mais écrit avec humour, c’est la patte de Jean-Louis Fournier. L’ironie est, certaines fois, cinglante et j’ai souvent souri même lors des passages graves, tant la formulation est irrésistible.

Les chapitres sont très courts et sont ponctués par l’énervement que ressent l’auteur au sujet de ses voisins : les volets sont souvent fermés, cela le fait pester. « Je vais inviter mes voisins à dîner samedi soir, comme ça ils ne pourront pas partir en week-end. » Il aimerait que l’on s’inquiète pour lui. Même son aigreur le rend touchant.

Il y a beaucoup d’autodérision dans Je ne suis pas seul à être seul. L’auteur livre ses expériences pour dérouler ses idées : depuis la petite enfance jusqu’à un âge plus avancé.

« Toute ma jeunesse, je me suis entendu dire que j’étais le seul et je l’ai cru.

Tu es le seul à ne pas avoir la moyenne. Regarde ton frère.

Tu es le seul à ne pas avoir fait ton lit.

[…]

Tu es le seul à ne pas faire comme tout le monde. »

Il veut être un « libre penseur ». Comme « Montaigne, Descartes, Voltaire et Florent Pagny »

Les confidences de Jean-Louis Fournier me donnent envie de lui demander, avec sincérité : « Comment allez-vous, Monsieur ? »
Lire la suite
Valmyvoyou lit
12
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
FNAC