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Femmes bourreaux

Gardiennes et auxiliaires des camps nazis

Barbara Necek

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Une histoire qui n'avait encore jamais été écrite sur l'ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps.
« Ce sont des créatures fantastiques, effrayantes qui font penser à des légendes sombres. Sans pitié, elles sont probablement encore plus dangereuses que les bourreaux SS car ce sont des femmes. Est-ce que ce sont vraiment des femmes ? » Ainsi témoigne Lina Haag, rescapée du camp de Lichtenburg.
 
Elles se nommaient Irma Grese alias « La hyène d’Auschwitz », Maria Mandl, Johanna Langefeld ou encore Hermine Braunsteiner pour les plus célèbres. Dans chaque camp de concentration et d’extermination où elles étaient affectées, elles incarnaient la peur, la brutalité et la mort. Ces femmes qui participèrent activement à l’appareil génocidaire nazi, ce sont les gardiennes. La loi nazie imposant que les prisonnières et les déportées soient surveillées par des femmes, un corps de métier dépendant de la SS fut créé spécialement à cet effet, fort d’environ 4000 recrues.
 
Rouage essentiel dans l’administration des camps, les gardiennes, généralement issues de milieux modestes – ouvrières, employées de maison ou postières- sont recrutées par petites annonces, bouche à oreille ou directement sur leur lieu de travail. C’est à Ravensbrück, le premier et le plus grand camp pour femmes, qu’elles sont formées à partir de 1939. Dans l’univers concentrationnaire, elles deviennent vite des spécialistes de la violence. En 1942, quand les camps se multiplient et que la « solution finale » est décidée en secret, elles sont envoyées à l’Est pour seconder les SS dans leur travail macabre : humiliation, torture, sélection pour les chambres à gaz. Leur cruauté n’a rien à envier à celle des hommes. Si après la guerre, certaines gardiennes sont jugées et exécutées par la justice alliée, la majorité parvient à se faire oublier. Il faudra toute l’opiniâtreté de chasseurs de nazis, comme Simon Wiesenthal, pour les traquer et les débusquer, parfois jusqu’aux Etats-Unis.
 
Femmes bourreaux retrace l’ascension et le quotidien de ces gardiennes au sein des camps : une histoire qui n’avait encore jamais été écrite.
Avis des lecteurs
Publié sur
05/01/25
D'après l'idéologie nazie, les femmes se devaient de rester à la maison et d'élever les enfants. Mais le régime entre en guerre et on a besoin de gens pour remplacer les hommes au front et pour les su...
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Eroblin
Publié sur
16/05/24
Un livre très difficile à lire. J'ai dû le poser avant de le reprendre ma lecture tant la réalité est difficile à lire. Ce livre est un véritable devoir de mémoire, si vous êtes passionné de la second...
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Lorrainedesmordusdelecture
Publié sur
21/03/24
Terrifiant : le sadisme pour faire comme les autres, par conviction, pour ne pas être sanctionné, par goût ou perversion, sans vouloir prendre conscience … la férocité, la cruauté, le goût du pouvoir...
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Kinkois
Publié sur
16/02/24
Un ouvrage qui n'est pas simple à lire, mais qui est pertinent et nécessaire. Je vous invite à le lire, car c'est aussi une part sombre de la guerre, dont on parle peu.

C'est une part de l'histoire...
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mamzellepotter
1234
5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC