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Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse.

Révision de la traduction, commentaires et notes
par Alfredo Gomez-Muller.

 

Aristote
Ethique à Nicomaque

Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.

Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse.

Révision de la traduction, commentaires et notes
par Alfredo Gomez-Muller.

 

Aristote
Ethique à Nicomaque

Toute la pensée platonicienne reposait sur une union parfaitement intime entre la vie intellectuelle, morale et politique : la philosophie, par la science, atteint la vertu et la capacité de gouverner la cité. Tout cela se dissocie chez Aristote : le bien moral ou bien pratique, c'est-à-dire celui que l'homme peut atteindre par ses actions, n'a rien à voir avec cette Idée du Bien que la dialectique mettait au sommet des êtres ; la morale n'est pas science exacte comme les mathématiques, mais un enseignement qui vise à rendre les hommes meilleurs, et non seulement à leur donner des opinions droites sur les choses à rechercher ou à fuir, mais à les leur faire effectivement rechercher ou fuir.
Emile Brehier.

Oeuvre de maturité, l'Ethique à Nicomaque est le grand texte de la morale aristotélicienne. A partir des notions de Vertu, de Courage, de Justice, de Plaisir, d'Amitié, etc., le philosophe définit l'architecture d'une sagesse à « hauteur d'homme » qui renoue avec l'esprit grec dont Platon s'était partiellement détaché. Le bonheur apparaît comme la « fin » véritable de l'existence, l'action étant alors le
« moyen » propre à l'atteindre. C'est pourquoi on peut dire qu'avec Aristote la morale revient dans le monde et fixe les normes d'un savoir-vivre qui réunit le plaisir et l'ascèse.

Révision de la traduction, commentaires et notes
par Alfredo Gomez-Muller.

 

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Avis des lecteurs
Publié sur
04/11/22
J'aurais mis le temps à lire ce classique de la philosophie. Il y a deux raisons à cela. La première était que je voulais le lire lentement pour pouvoir avoir le temps de méditer dessus. La seconde es...
Lire la suite
ged7fr
Publié sur
22/03/22
Ce livre a pour objectif de réfléchir sur le but même de la philosophie, le bonheur, rien de moins! Même si le célèbre philosophe n'a pas la plume de Platon, sa pensée très déductive (parfois un peu c...
Lire la suite
chboun
Publié sur
13/03/22
Aristote est un dissident de Platon.

Il a une approche plus scientifique.

Ce qui fait un ouvrage un peu plus "sec" que celui du gars qui faisait parler Socrate.

Cela n'en est pas moins un ouvrage m...
Lire la suite
BlackRadis
Publié sur
04/01/21
Une très belle introduction du traducteur qui reprend dans les grandes lignes le système d’Aristote et qui montre toute la coherence de sa pensée. C’est probablement une de ses plus belles œuvre où il cherche avant tout a guider ses lecteurs vers une morale dirigée avant tout vers l’action et qui se termine sur une ouverture à la politique, qui est « architectonique » en ce sens qu’elle fonde tous nos comportements humains et nos relations intersubjectives. Le traducteur note pour les termes les plus controversés (p.ex. la sagesse pratique -phronèsis- et bien d’autres) les autres traductions en usage pour avoir un aperçu de l’interpretation de la pensée d’aristote et traduit beaucoup de termes pour enseigner le lecteur.
Lire la suite
Oce ..
4/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC