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Église et société en Occident - VIIe-XIe siècle

VIIe-XIe siècle

Laurent Feller

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Présentation et analyse de l'Europe occidentale des VIIe et XIe s. à travers sa christianisation, l'établissement des fondations de sa culture et des structures des sociétés. L'ouvrage aborde ces divers aspects en mettant au centre de sa réflexion la place de l'Église catholique dans sa relation aux hommes. Missionnaire au VIIe s. avec de grandes figures tels saint Colomban et saint Boniface, l'Église aborde au VIIIe s. la réforme de ses institutions afin d'assurer celle de la société tout entière. Rénovation qui guide Charlemagne et ses descendants et aboutit à une véritable renaissance culturelle. L'échec politique des Carolingiens n'empêchera pas la continuité du mouvement et l'Église, par l'essor du mouvement monastique, devient peu à peu capable, avec l'appui des empereurs germaniques, de coordonner actions et discours, ouvrant la voie à la réforme grégorienne qui impose la papauté et définit strictement la sphère du sacré et du profane.
Entre le début du VIIe siècle et les années 1050 se joue la christianisation de l’Europe occidentale et se jettent les fondations de sa culture, en même temps que se construisent les sociétés qui l’occupent. 
L’Église organise à partir du VIIe siècle la conquête des esprits. Appuyée par les différentes royautés, son action missionnaire est efficace : saint Colomban ou saint Boniface illustrent ainsi cette période. 
À partir du VIIIe siècle, l’heure est à la réforme de l’Église institution afin d’assurer celle de la société tout entière : c’est le but que se fixe Charlemagne et que ses descendants ont tenté de remplir. Le mouvement de rénovation donne lieu à une profonde renaissance culturelle qui permet la réapparition de la réflexion savante en Occident. 
Malgré l’échec politique des Carolingiens, les programmes élaborés au Xe siècle ne sont pas pour autant abandonnés. Ils trouvent d’autres relais pour leur diffusion, leur approfondissement et leur mise en œuvre. Le mouvement monastique assure à l’Église les moyens de son action, tandis que la papauté, avec l’appui des empereurs germaniques, ouvre la voie au grand ébranlement de la réforme grégorienne. 

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