Une étude éclairée du droit ne peut faire abstraction de l'apport des sciences sociales à la compréhension du juridique. Et les sciences sociales ne doivent pas ignorer la spécificité de la pensée et du discours juridiques. Cet ouvrage de synthèse ambitieux concilie parfaitement ces deux exigences. Après avoir présenté l'apport respectif à l'étude du droit des écoles historiques et de l'anthropologie culturelle, il revient sur l'appréciation du droit par les sociologues et les philosophes majeurs (Marx, Durkheim, Carbonnier, Habermas, Bourdieu, etc.) avant de présenter les nouvelles tendances du pluralisme juridique (Griffiths, etc.), envisage le problème spécifique de l'institution du droit (du positivisme juridique au fonctionnalisme et au systémisme) et présente pour finir un exposé d'ensemble sur le droit en contexte et en action.
