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«Bonjour. Excusez-moi de vous déranger, je viens juste me présenter. Je suis votre nouveau voisin. J’ai emménagé dans la maison, là-bas, au bout du chemin. Je m’appelle Martin.
– Ah? Martin, vous dites? C’est drôle…
– Oui, Vladimir Martin. Pourquoi ?
– Eh bien… moi aussi, je m’appelle Martin!»

Alors qu’ils ont fui la ville, Mina et Jonathan Martin voient se rompre leur isolement. Élégant, riche, spirituel, Vladimir Martin est le voisin idéal. Un peu trop généreux peut-être…
Jonathan se méfie mais Mina n’y voit que du feu. Le nouveau venu ne leur veut-il que du bien ?

Avec un art maîtrisé du suspens, Dernier désir interroge nos aspirations secrètes dans une société de bonheurs factices.

Olivier Bordaçarre est l’auteur chez Fayard de trois romans remarqués, Géométrie variable (2006), Régime sec (2008) et La France tranquille (2011).

Avis des lecteurs
Publié sur
19/12/20
Mise à part la fin, à laquelle je ne m'attendais absolument pas, je n'ai pas été surprise de voir comment Vladimir Martin, le nouveau voisin de Mina, Jonathan et Romain Martin s'immisce dans cette f...
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diablotin0
Publié sur
15/01/17
Dernier désir est un roman fascinant qui mêle au suspense du thriller psychologique une passionnante étude de caractères. Olivier Bordaçarre est au plus près de ses personnages et dissèque leur vie, leurs envies et leur évolution au fil des évènements avec une justesse déconcertante.
De la petite famille idéale, du couple qui s'est enfin retrouvé grâce à une vie plus sereine à la campagne au contact des choses simples mais essentielles qui font les petits bonheurs d'une vie, il va pointer les dissonances qui vont peu à peu éclore en eux face à la nouveauté, au désir, et finalement à la tentation.

Car le personnage énigmatique de Vlad porte en fait dans ce roman une double casquette : il incarne à la fois la tentation et la séduction dans tous les domaines et par conséquent fait figure de diable, tout comme il incarne aussi une espèce de vampire, autant par son mimétisme inquiétant et jusqu'au-boutiste - d'ailleurs, jusqu'où ira t-il ? - que par la place de plus en plus grande, de plus en plus envahissante qu'il occupe au sein de cette famille.
Comme si c'était l'âme même de la famille puis du couple qu'il aspirait petit à petit pour opérer un transfert - le sien.

À partir de là, suivre les réactions des différents personnages face à cette apparition et cette intrusion, certes consentie et pourtant presque maléfique, voir ce père prendre peu à peu conscience du danger, tenter d'en convaincre sa femme en plein déni, c'est anticiper les dommages d'existences broyées par un engrenage subtilement pervers et pourtant dramatiquement simple. Et c'est déchirant.

Ce roman noir d'une grande subtilité, aussi oppressant qu'addictif et porté par la très belle écriture de Bordaçarre, élégante et superbement fluide, prendra même des allures de conte à la limite du fantastique lorsqu'au bout du tragique et éprouvant crescendo qu'il orchestre, l'épilogue terrassera le lecteur d'un ultime uppercut.
De quoi émerger avec la gueule de bois, et des questions plein la tête.

Inutile de dire que je me suis précipité sur "Accidents", le nouveau roman d'Olivier Bordaçarre paru chez Phébus.
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Otello
4/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC