Cinq méditations sur la beauté

"La beauté sauvera le monde" disait Dostoïevski. S'inspirant de cette réflexion et s'élevant au-delà des brutales réalités du monde, François Cheng a écrit cinq petites méditations sur ce qui constitue l'essentiel de la vie. Plus que la justice et la vérité, la beauté transcende tout par son caractère universel, par cette conscience qu'elle nous offre de l'unicité des êtres dans leur altérité. Le monde est beau, malgré tout. "De chaque visage humain rayonne une transcendance impossessive qui nous enveloppe et nous traverse." Cette reconnaissance peut faire naître un cheminement vers l'amour, le partage, la fraternité. Et la conscience de la beauté apporte un démenti à la théorie matérialiste qui voudrait que tout l'univers ne soit que le résultat d'une combinaison aléatoire d'éléments car le hasard et la nécessité n'auraient pu, à eux seuls, engendrer la beauté, totalement inutile d'un point de vue matériel... La beauté ne sert à rien et pourtant elle sert à tout car elle relève de l'être et non de l'avoir. Elle va tout simplement dans le sens "d'un principe de vie qui maintient ouvertes toutes ses promesses." Elle nous élève vers une certaine transcendance, nous permet d'accèder à l'essentiel. Par ses Méditations, François Cheng trace un chemin éblouissant vers la Beauté et nous invite à le suivre...