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« De ce jour, la vie de Richard Dorval se chargea d'un secret dont il ne put jamais se dépêtrer. Il avait culbuté sa soeur, ce qui n'était pas bien. Il avait aimé la culbuter, ce qui n'était pas bien. Dans le vol Paris-Saigon il s'était promis de recommencer à la première occasion, ce qui n'était pas bien. Une veuve fidèle et pieuse, la mère irréprochable de trois enfants, roulée à trente-six ans comme à dix-huit, pas bien du tout. Ce triple mea culpa se compliqua d'un châtiment naturel quand Albane, enceinte, paniquée, trouva normal de venir là-bas, chez les Moïs, accoucher d'un enfant qu'elle ne voulait ni voir ni jamais se rappeler. Boris, conçu dans une salle de bains versaillaise entre une pelle de plastique rose et une serpillière. Boris, fils d'Albane et de Richard qui s'entendaient comme les doigts de la main. Un peu de champagne, un peu d'eau sur une robe à plumetis un peu sage, et les doigts deviennent fous. Cette grosse blague entre frère et soeur, Boris l'avait prise au sérieux, il avait fait tous les paliers, il était né. »
Versailles, 1968. Boris , sitôt né, sitôt chassé.
Trémazan, 2002. Les Dorval ont toujours belle âme et grande allure. Devenu un vieillard mélancolique, Richard a des idées fixes : retrouver son fils disparu, se débarrasser de sa fortune colossale et porter un dernier coup à la sainte famille, repaire de la filouterie en col blanc. Sa donation entre vifs a de quoi déconcerter le plus rusé de ses héritiers. A l'heure des testaments le maître mot c'est compter, et l'enfant illégitime - un manque à gagner. Les couteaux sont tirés, rien ne va plus. Sur ce, Boris tombe amoureux...


Prix Goncourt 1985 avec Les Noces barbares, Yann Queffélec est l'auteur d'une quinzaine de romans, notamment Le Charme noir, Disparue dans la nuit, La Force d'aimer.

Avis des lecteurs
Publié sur
09/10/20
Dès les premières pages j'ai retrouvé cette odeur de vieille serpillière qui m'avait saisi à la lecture d'un autre opus du même auteur, "Noir animal", encore appelé "La menace". Et pourtant, ô surpris...
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jfponge
Publié sur
22/01/03
Je ne suis pas du tout d'accord avec l'avis enthousiaste du seul commentaire consultable ni des critiques qui ont encensé le livre à sa sortie. J'ai reçu ce Boris en cadeau de Noel, je m'en faisais une joie, or il est plein d'amertume, comme son auteur ?
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Anonyme
Publié sur
31/10/02
Je pourrais vous dire que celui- ci est le meilleur. Non, je préfère dire : encore une fois Yann Queffelec a fait là du grand, du très grand boulot.... Comme chaque fois. C'est bien le digne fils de son père et il le prouve : à lire absolument et relire ou découvrir les autres.
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Anonyme
4.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO et FNAC