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Un portrait dystopique des grandes villes du XXe siècle où l’on suit la vie des pensionnaires d’un vieil hôtel, leurs espoirs, leurs amours et leur destin.
Ville des Andes, Angosta a été divisée par les militaires en trois « sekteurs » qui déterminent précisément la place de leurs habitants et leurs droits. Sur les hauteurs domine le Sekteur F, aussi appelée Paradis. C’est la terre des dons, riches industriels, anciens négriers ou directeurs de casinos. Ils peuvent se déplacer librement d’une zone à l’autre, mais se gardent bien de le faire.
Le Sekteur T est le véritable centre d’Angosta, l’ancienne zone caféière. Elle est habitée par les secondons, classe moyenne d’artistes, de libraires, d’ouvriers... Les secondons ont besoin d’un laissez-passer pour entrer à Paradis. Au plus bas de la vallée commence le Sekteur C, refuge des tercerons. Zone de non-droit habitée par les marginaux, elle est le territoire de chasse de la Secur, la sanguinaire milice paramilitaire.
Nous suivons les habitants de ces zones d’exclusion dans leur vie, ou plutôt leur survie quotidienne. Jacobo, libraire de 39 ans, vit en Sekteur T. Divorcé, il a le malheur de tomber amoureux de la maîtresse d’un don, mafieux à la tête du cartel d’Angosta. Andrés, jeune poète, ronge son frein dans sa famille de la Zone T. Ses parents n’ont qu’un héros, son frère Augusto, capitaine de l’armée et complice de la Secur. Jacobo et Andrés vivent dans le vieil hôtel décati de La Comédie, reste de la splendeur passée d’Angosta. Véritable microcosme, reflet de la cité d’Angosta, l’hôtel reçoit des pensionnaires divers dont l’auteur croque un portrait savoureux.
En décrivant les aventures, les espoirs, les doutes des habitants de cette cité dystopique qui se rapproche dangereusement de la réalité, Hector Abad Faciolince parle de la Colombie d’aujourd’hui, mais aussi de la corruption, de la liberté qui s’amenuise, de la violence, du secret, et de la littérature comme dernier refuge.

Traduit de l’espagnol par Anne Proenza

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Avis des lecteurs
Publié sur
07/05/20
Angosta est un roman dystopique qui met en scène la capitale de la Colombie soumise à une séparation nette de ses habitants selon leurs différentes classes sociales et origines.

Angosta, ville imagi...
Lire la suite
008micado
Publié sur
06/06/16
Le livre est riche mais je lui reproche de nombreux passages lents et ennuyeux. Je pense que l'auteur aurait pu faire plus court. Il y a trop de mots, trop de répétitions. Cela pourrait être plus dens...
Lire la suite
Danieljean
3.5/
5
Note moyenne obtenue sur :
BABELIO