Le jour où… : Constance Schaerer a dompté l'Everest
À 26 ans, Constance Schaerer est devenue la plus jeune Française à avoir gravi l'Everest. Ce lundi matin, elle nous parle de son livre intitulé Tu reposeras sur les plus hauts sommets du monde papa, sorti aux éditions Fayard.
Darius Rochebin, Bonjour, la matinale de TF1
"Je pense que mon père se dit : 'je ne suis pas mort pour rien'" : Constance Schaerer raconte comment la mort de son père l'a conduite à se dépasser
Emporté par un cancer en 2007, le père de Constance Schaerer avait pour rêve que ses cendres soient dispersées sur les plus hauts sommets du monde. Elle avait neuf ans à l'époque. À 22 ans, elle découvre ces dernières volontés et décide de les honorer. Aujourd'hui, à 27 ans, celle qui est devenue la plus jeune Française à gravir l'Everest, est aussi la fondatrice d'une association qui accompagne 200 enfants ayant un parent atteint du cancer, 7 sommets contre la maladie. Elle publie un livre Tu reposeras sur les plus hauts sommets du monde, papa, aux éditions Fayard.
Elodie Suigo, France Info
Alpinisme : Constance Schaerer, au nom du père et pour les enfants
Plus jeune Française victorieuse de l’Everest en mai 2025, l’Alsacienne de 27 ans raconte dans un livre, qui sort mercredi 1er octobre, sa conquête de quatre des sept sommets les plus hauts de chaque continent. Un projet motivé par le souhait de son père décédé d’un cancer en 2007 de voir ses cendres dispersées sur les cimes.
Jean-Luc Ferré, La Croix
"Ça ne pouvait qu'être un signe" : l'émouvant hommage de Constance Schaerer à son père emporté par un cancer
Les dernières volontés de son père ont fait basculer la vie de Constance Schaerer. Tout commence un jour de mai 2021, il y a quatre ans et demi, lors d'un déjeuner de famille. "J'étais chez ma tatie et elle m'a tendu une BD du professeur Marescaux, qui est le chirurgien qui avait opéré mon père à l'époque. Elle m'a dit que dans la BD, elle avait laissé toutes les lettres que mon père avait écrites. C'est à ce moment-là que j'ai découvert son souhait", raconte-t-elle dans la vidéo visible en tête de cet article, replay du "portrait de la semaine" diffusé ce dimanche dans l'émission de TF1 "Sept à Huit".
Virginie Fauroux, TF1 Sept à huit
Alpinisme : la quête paternelle de Constance Schaerer, plus jeune Française à gravir l'Everest
Elle était sur le toit du monde il y a quelques semaines à peine. « Jour blanc » sur la capitale, mais le brouillard du printemps est un peu plus gris que celui des sommets qu’elle a gravis… On la retrouve dans une brasserie, MacBook sur la table, diserte, mais en alerte : l’agenda est rempli, il y a tant de sollicitations, de projets, un livre en vue à l’automne… Dans ce cadre, on pourrait prendre Constance Schaerer, longs cheveux, grands yeux bruns, pour une start-uppeuse fonceuse. L’ancienne étudiante de l’école de commerce Kedge et alternante chez LVMH, désormais responsable du développement du tournoi de tennis de Strasbourg, vit pourtant d’horizons qui dépassent le marketing ordinaire. Au poignet de la skieuse qui boxait les piquets du circuit européen chez les jeunes, sa montre Garmin la trahit. Elle a affiché des chiffres peu communs, notamment le 19 mai dernier, à 6 h 10 du matin : 8 848 mètres d’altitude !
Humbert Angleys, Le Journal du Dimanche
« Papa, arrête le vent et aide-moi à porter mon sac… » : Constance Schaerer, l'adieu au père
REPORTAGE - Pour exaucer le rêve de son père disparu trop tôt, elle s’est donné pour mission de répandre ses cendres sur les toits du monde.
A l’instant précis où elle a appris la nouvelle, il a neigé. Certaines images se fixent à jamais dans les esprits. Pour Constance Schaerer, ce sont celles de flocons qui tombent en abondance lorsqu’on vient lui annoncer que son père a « rejoint le ciel ». Elle avait 9 ans et il était 18 heures, ce jeudi 15 novembre 2007. Le cœur gelé et les larmes glacées, Constance a compris qu’il avait tenu sa promesse : « Ces flocons, c’était lui. Ça voulait dire : je suis bien arrivé, ne t’inquiète de rien », explique la jeune femme aujourd’hui âgée de 27 ans. Son père lui avait parlé de sa maladie, « cela m’avait apaisée… il m’avait prévenue qu’il allait mourir mais qu’il serait là différemment, avec des signes qu’il m’enverrait. Il me disait qu’il m’attendrait là-haut ».
Charlotte Leloup, Paris Match
Constance Schaerer se raconte dans son livre, entre émotion et exploit.
Constance Schaerer est alpiniste, auteure, instagrameuse et fondatrice de l'association 7 sommets contre la maladie. Pour la sortie de son livre "Tu reposeras sur les plus hauts sommets du monde papa" chez Fayard, elle se livre pour ICI Alsace.
Caroline Paul, France Bleu
VIDÉO. « Gravir les plus hauts sommets du monde pour mon père » : l'odyssée de Constance Schaerer
Clément Radureau, Ouest-France
Constance Schaerer : « Je sais ce que mourir de froid signifie »
Plus jeune Française à avoir gravi l’Everest, l’Alsacienne Constance Schaerer s’est confiée, mercredi 15 octobre lors d’un Face aux lecteurs organisé aux DNA à Strasbourg, sur les difficultés qu’elle a dû affronter lors de son ascension. Un récit captivant.
Anne Thiébaut, Manon Boudsocq, Jérôme Stumbé, L’Alsace
L'alpiniste Constance Schaerer rend hommage à son père
RCF : Accomplir les dernières volontés de votre père, ce n'est pas évident. Cela ne fait pas partie de vos plans de vie lorsque vous découvrez cette lettre mais vous finissez par vous lancer. Vous commencez par le Kilimandjaro en Afrique du Sud. Pouvez-vous nous parler de l'ascension de ce premier sommet ?
C.S. : Quelques semaines après avoir découvert la lettre, j'ai [gravi] mon premier sommet. Ce n'était pas du tout prévu. Je partais en voyage humanitaire à une heure de ce sommet et je me suis dit "ça ne peut pas être un hasard, c'est forcément un signe de mon papa". Et donc j'ai tenté cette ascension sans trop savoir si ça allait bien se passer. Parce qu'on ne sait jamais trop comment les choses peuvent évoluer en altitude. Et puis finalement j'ai réussi à atteindre le sommet sans trop de difficulté ! Après pleins d'autres signes sont arrivés sur mon chemin qui m'ont donné envie de continuer et surtout de créer mon association.
A Dagba, RCF
Lucile Charlemagne
