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Rentrée littéraire 2024 : le programme des éditions Calmann-Lévy

Quatre romans français, dont un premier roman, et un premier roman étranger forment l’ensemble de la rentrée littéraire Calmann-Lévy. Parmi les noms attendus figurent Guillaume Sire et Yann Queffélec. Parmi les découvertes, on peut compter le romancier new-yorkais Tyriek White, lauréat du Center for Fiction First Novel Prize pour son premier roman Les Fantômes de Brooklyn et le primo-romancier français Anatole Edouard Nicolo pour A l’ombre des choses. Cette rentrée littéraire met largement en avant les thèmes de la famille et de la mémoire et, pour beaucoup, les fantômes du passé.

Trois romans français et deux premiers romans étrangers

Pour cette rentrée littéraire 2024, les éditions Calmann-Lévy publient quatre romans français. Parmi eux, figure La Méduse noire, le nouveau roman de Yann Queffélec, auteur de plus de quarante récits et romans, lauréat de plusieurs prix littéraires dont le Prix Goncourt en 1985.

Guillaume Sire, auteur également attendu de cette rentrée littéraire, signe son sixième roman, Les grandes patries étranges.

C’est aussi un sixième roman pour l’écrivaine Sandrine Roudeix qui publie Le Silence des ogres.

Anatole Edouard Nicolo signe quant à lui son premier roman A l’ombre des choses.

Côté littérature étrangère, c’est aussi un premier roman que Calmann-Lévy propose pour cette rentrée : Les Fantômes de Brooklyn de l’américain Tyriek White, lauréat du Center for Fiction First Novel Prize.

 

Ville et vies peuplées de fantômes, la mémoire en héritage

Dans Les Fantômes de Brooklyn, Tyriek White plonge son lecteur dans le quartier populaire de Brooklyn, à New York, où il a vécu. Dans une famille d’Afro-Américains, à travers trois générations de vivants et de morts et sur quatre décennies, l’auteur crée une mythologie contemporaine, singulière et joyeuse, animée par les croyances et les fantômes.

Le premier roman d’Anatole Edouard Nicolo emprunte aussi à la vie de l’auteur. Dans A l’ombre des choses, il est question de deux frères qui doivent trouver leur chemin, après le divorce de leurs parents. L’auteur se place du côté du petit dernier de la famille : un jeune homme sensible qui comprend que la lumière peut se trouver, même dans l’ombre. 

Dans le roman La Méduse noire, c’est aussi la vie d’un homme brisé que Yann Queffélec déroule. En 1962, Eddie Poujol rentre en France, après deux ans de guerre d’Algérie. Dans le train de Marseille à Paris, il rencontre Agnès et décide de passer sa vie à ses côtés, mais son passé le rattrape et ses démons l’assaillent.

Dans Le Silence des ogres de Sandrine Roudeix, l’écrivaine parle aussi d’un fantôme, celui du père. A 48 ans, la narratrice interroge le besoin de filiation à l’âge adulte alors qu’elle a vécu presque toute sa vie sans père, par obligation d’abord, puis par choix. Comment faire avec ce manque ?

Le point de départ du livre de Guillaume SireLes grandes patries étranges, est aussi lié à la figure paternelle. A la mort du père de Joseph Portedor, ce garçon à la sensibilité extrême emménage avec sa mère et fait une rencontre fondamentale. Dans ce roman qui se déploie de la Première à la Seconde Guerre mondiale, Joseph fait l’expérience d’un amour impossible avec Anima Halbron, une femme juive que rien ne semble atteindre.

Les romans de la rentrée littéraire des éditions Calmann-Lévy seront en librairie à partir du 21 août.

 

Lucile Charlemagne