"Le gardien des océans" : plongée au cœur des ténèbres

Antoine Guilloppé et Michaël Escoffier en un clin d’œil :

Né à Chambéry, Antoine Guilloppé poursuit des études de graphisme publicitaire puis se dirige vers l’illustration. Il est l’illustrateur de plusieurs couvertures de romans, et surtout l’auteur-illustrateur de nombreux albums jeunesse. Son travail, caractérisé par des illustrations très graphiques, principalement en noir et blanc, a été récompensé par de nombreux prix.

Michaël Escoffier s’est, quant à lui, découvert très tôt une passion pour l’écriture, puis pour la littérature jeunesse. Il est l’auteur d’une cinquantaine d’album jeunesse.

Pourquoi on aime Le gardien des océans :

La tempête gronde, un homme tombe à l’eau, son corps plonge jusqu’au fond de l’océan, dérange les tortues, les pieuvres, les murènes et les poissons… Heureusement pour lui, le gardien des océans veille…

On a l’habitude de voir l’océan comme un univers joyeux et coloré, où se côtoient poissons, plantes aquatiques et coraux sublimes. Dans Le gardien des océans, c’est un océan tout en noir et blanc, sombre et hostile, qu’Antoine Guilloppé et Michaël Escoffier nous font découvrir. L’atmosphère y est mystérieuse et l’on y entend presque le silence, pesant.

Si cet océan est inquiétant, il n’en est pas moins sublime. Grâce à un graphisme saisissant de réalité, Antoine Guilloppé donne de la matière à ses illustrations et on le retrouve, plus que jamais, maître du dessin en noir et blanc. Sous les traits d’Antoine Guilloppé l’océan devient un lieu incroyablement vivant. Un univers souterrain plein de merveilles, et de dangers, aussi.

Soutenu par le très beau texte – on peut même parler de poème – de Michaël Escoffier, Le gardien des océans est un album magnifique et fascinant.

La page à corner :

Le gardien des océans vu par les lecteurs :

"Une promenade visuelle et textuelle sensible de grande qualité!" Julie Cadilhac, http://www.lagrandeparade.fr/

"Génial. Très beau texte. Illustrations superbes, en parfaite adéquation avec les mots." Claro B

Claire Sarfati