On peut brûler de passion pour l’art, se consumer de l’intérieur charnellement comme spirituellement pour un détail, découvrir à travers la peinture "ce lieu où deux extrémités se touchent et remplissent l'entre-deux - autrement dit, [que] la peinture, comme la littérature, accueille l'infini". C’est à cette aventure absolue des sens et de l’esprit que nous invite avec une intensité rarement lue dans une biographie, Yannick Haenel, dans La Solitude Caravage (Fayard) consacrée au peintre du Clair-Obscur.
Yannick Haenel "au plus près de l’origine du geste du Caravage"
Les lecteurs ne s’y trompent d’ailleurs pas puisque l’essai est devenu en quelques semaines un petit phénomène en librairie avec près de 8000 exemplaires vendus à l’heure actuelle, et est soutenu par une presse dithyrambique depuis sa sortie le 20 février comme on peut le constater dans la vidéo ci-dessous. "Dans une ardente biographie, l’auteur tente d’approcher au plus près l’origine du geste du Caravage" selon Télérama ; Sabine Audrerie de La Croix parle du "jaillissement d’un regard littéraire qui confine à l’action de grâce" ; Augustin Trapenard sur France Inter juge l’ouvrage "aussi beau que passionnant" quand Eric Loret du Monde salue une "belle variation sur la vie de l’artiste d’où [la subjectivité de l’auteur] et ses préoccupations ne sont jamais absentes".