Les auteurs en un clin d'oeil :
François de Closets est journaliste et écrivain. Ses essais connaissent très souvent un large succès public. Irène Inchauspé est journaliste au Point. Lire la biographie d'Irène Inchauspé.
Pourquoi on aime "L'Echéance" :
"Ce livre est né d’une conviction : celle que la classe politique dans son ensemble s’entretient - et nous entretient – dans un déni de réalité, assènent les auteurs en introduction de L'Echéance (Fayard). Les faits, les chiffres, les échéances, tout est connu. Nos hommes politiques, nos experts consacrés, nos tribuns médiatiques savent bien que nous vivons dans le mensonge mais ils se font un devoir, quand ce n’est pas un mérite, de dorer la pilule aux Français."
Déterminés à mettre fin à ces pratiques, les deux auteurs mettent en lumière les faits et les comportements qui ont, pour la première fois de son histoire, ruiné le pays en temps de paix. Rigueur budgétaire, réduction du train de vie de l’Etat, diminution des dépenses sociales, interdiction des déficits ne sont que quelques unes des propositions des auteurs pour sortir de cette "drôle de crise" qu’ils comparent à la situation de 1940 : "Lorsque la survie du pays est en jeu, l’efficacité commande. En temps de guerre comme en temps de crise, expliquent-ils. Que le gouvernement soit de droite ou de gauche, il devra mener une politique nationale au-delà des clivages traditionnels."
François de Closets et Irène Inchauspé mettent également le lecteur en garde contre ses propres choix électoraux en l’incitant à ne pas céder aux charmes de la démagogie, au détriment de la rigueur budgétaire. En ce sens, l’échéance électorale de 2012 apparaît comme un rendez-vous capital pour déterminer l’avenir économique du pays. Encore faudra-t-il pour cela que les dirigeants acceptent d’affronter la réalité: "Le seul discours politique honnête est celui de Churchill annonçant ‘Du sang, de la sueur et des larmes’ pour prix d’une victoire possible, concluent-ils.
Dans un style clair et incisif, les deux auteurs explorent les origines profondes de la crise et révèlent ce à quoi pourrait ressembler l’avenir sans une prise de conscience générale des politiques et de chacun d’entre nous.
Olivier Simon