Lauréate du prix Renaudot en 2005 pour Mes mauvaises pensées (Stock), Nina Bouraoui reviendra une nouvelle fois le 24 août en librairie. Dans un langage presque poétique qui dit les tourments de l’âme, Beaux rivages est la radiographie du chagrin d’amour de A, quittée après huit ans d’amour par Adrian pour une autre femme. "Comme un médecin légiste, j’ai rassemblé les éléments un par un, de cette chute effroyable lorsque l’on n’est plus aimé, qui consiste à occuper la douleur de façon intemporelle et infinie, de ne jamais pouvoir s’en départir", nous a confié l’auteure lors d’un entretien (bientôt la vidéo sur MyBOOX !). Nina Bouraoui propose un récit juste sur l’amour qui transcende et qui consume au point de croire qu’on ne pourra s’en relever un jour.
Entre un amour dévastateur et la violence inouïe des attentats de 2015
Cette histoire d’amour qui se brise est prise dans un segment entre deux dates symboliques pour la France. Tout commence quelques jours après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, et se boucle lors des barbareries du Bataclan et des terrasses le 13 novembre. Beaux rivages est l’histoire d’un désordre. Un désordre d’une violence inouïe à l’extérieur, qui rejoint un désordre plus intime, celui de son héroïne. Il ne s’agit pas d'une histoire lugubre, mais bien d’une histoire qui donne de l’espoir. L’auteure, optimiste, nous a expliqué : "Je crois en l’amour en général, l’amour des uns pour les autres. Avec ce que nous traversons aujourd’hui, nous en avons encore plus besoin."
Nina Bouraoui en un clin d’œil
Née en 1967, Nina Bouraoui est écrivain et poète. Dans ses romans, elle écrit sur l'amour, l'identité et ses troubles ainsi que sur son enfance algérienne dont elle conserve la nostalgie. Beaux rivages est son seizième roman.
La rédaction de MyBOOX reviendra très prochainement pour vous en dire plus sur la rentrée littéraire 2016. En attendant, découvrez un aperçu de la rentrée des éditions JC Lattès en musique avec notre playlist.
Lire notre Indiscrétion#1 sur Ollivier Pourriol.
Lire notre Indiscrétion#2 sur Simon Liberati.
M.E.
