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25 Août 2020

La rentrée littéraire 2020 des éditions Grasset

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La rentrée littéraire 2020 des éditions Grasset

À quoi ressemble la rentrée littéraire des éditions Grasset ? Découvrez sans plus tarder leur programme de nouveautés, à retrouver en librairie dès maintenant.

Pour leur rentrée littéraire, les éditions Grasset ont sélectionné onze livres disponibles dès maintenant en librairie. Parmi ceux-ci, auteurs déjà reconnus par la critique et nouvelles plumes se joignent pour nous proposer une escapade artistique, aussi intimiste que révélatrice du monde auquel nous appartenons.

 

Une rentrée littéraire sous le signe de l'Art

Si la rentrée littéraire est toujours l'occasion de célébrer l'art d'écrire, elle se révèle cette année sous un nouveau jour en se proposant de jeter un regard neuf sur la littérature.

Dominique Fortier rend par exemple hommage à l'une de ses figures maîtresses : Emily Dickinson. Dans Les Villes de Papier, elle livre une biographie de la célèbre poétesse américaine, en investissant les lacunes de ce que nous savons sur son existence - tout en y intégrant, avec grâce et justesse, des éléments de sa propre existence. 

C'est également un portrait de femme de lettres que donne à lire Metin Arditi dans Rachel et les siens. Il y dresse le portrait inoubliable de cette femme devenue dramaturge, et dont le parcours est plus que romanesque : en traversant crises historiques et tragédies personnelles, elle ne perdra jamais son goût absolu pour le théâtre.

Dans son livre L'homme aux trois lettres, Pascal Quignard ouvre davantage le champ de réflexion sur l'art et pose la question de l'essence de la littérature. Avec une plume plus que jamais autobiographique, il poursuit son exploration sur le thème de l'art.

Finalement, Oriane Jeancourt Galignani interroge notre rapport à l'art en racontant l'histoire d'une gravure troublante, représentant une figure au corps humain et à la tête de crustacé. Cette gravure, qui a donné son nom au roman, La Femme-écrevisse, bouleverse en effet l'existence de trois personnages.

 

La littérature comme peinture du monde

Loin de s'interroger seulement sur elle-même ou sur l'art en général, la littérature est également un merveilleux moyen de comprendre le monde dans lequel nous évoluons - que ce soit en posant un nouveau regard sur notre Histoire ou en questionnant la société actuelle.

C'est ce que nous propose de faire Maël Renouard dans L'Historiographe du royaume. Dans ce livre vacillant sans cesse entre réalisme historique et onirisme romanesque, il évoque l'été 1972 et la tentative de putsch contre Hassan II en nous plongeant dans la cour royale marocaine.

Jean-René Van der Plaetsen, quant à lui, nous emmène sur un théâtre de guerre au Liban, en 1985. Dans Le Métier de mourir, il raconte l'histoire de l'énigmatique Belleface, ancien légionnaire au lourd et mystérieux secret. Inspiré de la vie d'un personnage ayant réellement existé, ce roman nous plonge au coeur de l'Histoire.

C'est le même mystère qui entoure Job dans le roman de Nicolas Deleau, Des rêves à tenir. Après 30 ans d'errance, ce dernier réapparaît dans un bar local. Là, il y fait la connaissance de jeunes utopistes, qui l'entraînent avec eux dans une ZAD maritime géante - et nous, lecteur, dans une utopie aussi tendre que crédible.

Plutôt que de se concentrer sur un personnage en particulier, Jón Kalman Stefánsson a choisi de s'attarder sur huit habitants d'un petit village islandais. Dans Lumière d'été, puis vient la nuit, il dépeint avec une grande sensibilité la vie quotidienne de ces personnages forts, qui parfois se dérègle.

 

Explorer l'intime pour mieux se comprendre soi-même

À quoi sert de comprendre le monde si l'on ne se comprend pas soi-même ? La rentrée littéraire des éditions Grasset se révèle finalement comme une fenêtre ouverte sur l'exploration de l'intime

Une fois n'est pas coutume, Grégoire Delacourt publie un nouveau roman faisant la part belle à des personnages profondément humains. Intitulé Un jour viendra couleur d'orange, il dépeint avec une profonde empathie les bouleversements intimes des membres d'une même famille, en proie à la colère face à la violence du monde. 

C'est une autre violence qu'a choisi d'évoquer Jean-Paul Enthoven : celle de l'amour et du désamour. Dans Ce qui plaisait à Blanche, il prend la voix d'un narrateur anonyme qui revient sur sa relation avec Blanche, une femme libre, vingt ans plus tôt.

C'est également la violence que peut engendrer l'amour qu'aborde Isabelle Carré dans son nouveau roman Du côté des Indiens. En adoptant le point de vue de Ziad, jeune garçon de 10 ans, elle s'intéresse aux relations dans l'ère post #MeToo.

 

Il ne nous reste plus qu'à choisir par quel livre commencer !

Tous les détails de la rentrée littéraire Grasset, ainsi que la présentation des livres en vidéo, sont à retrouver sur leur site dédié

 

Shannon Humbert.

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